NOUVELLES DE L'APRUM : MAI 2014
Nouvelles du RRUM. État de la situation en date d’avril 2014
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À pareille date, l’an dernier, j’avais dit « les rendements à deux chiffres semblent bien révolus ». Eh bien, je m’étais trompé! La caisse du RRUM a enregistré un rendement de 15,5% en 2013. Ce beau résultat, ne provient pas de prises de risques plus grands, mais plutôt de la vigueur des marchés boursiers, particulièrement aux États-Unis, et de choix de titres judicieux par la vingtaine de firmes de gestions de fonds au service de la caisse. L’actif de la caisse dépasse maintenant les 3 milliards.
La légère augmentation des taux d’intérêt durant 2013 a contribué à la baisse du passif, cette baisse a toutefois été annulée par l’utilisation des nouvelles tables de mortalité de l’Institut canadien des actuaires. Ces tables concrétisent l’augmentation de la longévité observée depuis plusieurs années, ce qui signifie des versements de rentes pendant un plus grand nombre d’années.
Des simulations sur la base des données disponibles indiquent un taux de capitalisation de l’ordre de 98%. Ce chiffre est provisoire car une nouvelle évaluation actuarielle est en cours qui fournira bientôt un état plus précis. Toutefois, ces résultats préliminaires sont très encourageants et témoignent de la bonne santé du RRUM. Notre régime n’est évidemment pas le seul à avoir profité de l’heureuse conjoncture de 2013, de façon générale, tous en ont bénéficié. Voilà un peu pourquoi, la question de la solvabilité des régimes de retraite est beaucoup moins présente dans les médias.
L’an dernier nous avions le Rapport d’Amours sous les yeux. Il prônait des changements radicaux aux régimes de retraite à prestations déterminées. La commission parlementaire chargée de l’étudier a surtout reçu des réactions négatives de tous les milieux concernés. Il semblerait que le rapport ait été en grande partie tabletté. Néanmoins, durant l’automne et l’hiver dernier, le gouvernement a considéré un grand nombre d’options pour pérenniser les régimes publics et parapublics, surtout à l’insistance des maires des grandes villes du Québec aux prises avec de grands déficits accumulés des caisses de retraite de leurs employés.
Jusqu’ici les municipalités et les universités étaient soumises aux mêmes règlements par la Régie des rentes du Québec. L’établissement d’un nouveau gouvernement retardera peut-être la mise en place d’une nouvelle règlementation, mais il semble acquis que dorénavant les universités et les municipalités seront traitées différemment. Ceci provient du fait que régimes universitaires sont en général beaucoup mieux capitalisés que ceux des municipalités et que la pratique d’un financement 50/50 est déjà bien établie dans les universités, ce qui n’est pas encore le cas dans nombre de municipalités.
Robert Brunet
Assemblée générale annuelle et cocktail le 3 juin prochain
C’est le mardi 3 juin à 16h00 dans la salle M 415 du Pavillon Roger-Gaudry (Immeuble principal) que se tiendra l’assemblée générale annuelle 2014 de l’APRUM. Tous les membres, anciens comme nouveaux retraités sont invités à participer activement à la vie démocratique de leur association. L’assemblée sera suivie d’un cocktail offert par l’APRUM à ses membres et à ses principaux collaborateurs. Les conjoints et conjointes sont invités ainsi que les membres de l’administration universitaire. Le cocktail (vin et grignotines) se tiendra dans les salons du recteur au H 415 tout près du Hall d’honneur à 17h30 ou un peu avant.
Vous trouverez en pièces jointes du présent courriel » l’avis de convocation et le projet d’ordre du jour pour l’assemblée générale du 3 juin 2014 ainsi que le procès-verbal de l’assemblée générale de 2013 tel que rédigé par le secrétaire. Nous vous invitons par ailleurs à rester pour le cocktail qui suit l’AGA et qui est offert par l’APRUM. Nous aimerions savoir à l’avance combien envisagent de participer au cocktail et s’ils viendront seuls ou accompagnés.
Nous souhaitons simplement par ce simple décompte nous assurer qu’il y aura suffisamment de grignotines et de vin pour tous. Nous apprécierions que vous nous indiquiez avant le jeudi 30 mai vos intentions à cet égard soit en téléphonant à l’APRUM (514 343-7635) ou en nous informant par courrier électronique à l’adresse suivante : aprum@assoc.umontreal.ca Merci à l’avance.
Si vous venez en automobile, l’Université vous permet de garer gratuitement votre véhicule dans un de ses parcs de stationnement cet après-midi là. La responsable du stationnement de l’Université nous a attribué le code 3614# à cette fin. Il ne faut surtout pas oublier le #. En tant que membre de l’APRUM vous et vos invités pourrez vous stationner au garage Louis-Colin et aussi utiliser les stationnements P-14, en façade de Roger-Gaudry tant qu'il y aura de la place. Vous vous rendez à la barrière d’un des parcs de stationnement et poinçonnez le numéro de code 3614#. La barrière se lèvera. Vous devez répéter la même procédure pour la sortie.
Au plaisir de vous voir nombreux à notre assemblée générale et au cocktail.
Gilles Rondeau
Président de l’APRUM
Repas entre collègues le mardi 20 mai
Avant juin et la période des vacances l’APRUM convie ses membres à un repas entre collègues au restaurant « Le Paris Beurre », 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont), le mardi 20 mai prochain à midi. Nous espérons que vous serez nombreux à vous joindre à nous ce jour là.
Pour prendre part à cette activité, nous vous demandons de réserver votre place car « Le Paris Beurre » veut connaître à l’avance le nombre de personnes qui participeront aux différentes activités de l’APRUM afin de bien planifier la préparation des repas.
Réserver est facile et deux moyens fort simples de le faire sont à votre disposition.
* Le premier est l’envoi d’un courrier électronique à aprum@assoc.umontreal.ca.
* Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM.
Dans les deux cas, le contenu du message est le même, à savoir : « Je m’appelle XYZ ABC et je serai présent au repas du 21 mai ». Vous avez jusqu’à jeudi midi le 15 mai pour faire votre réservation.
On vous attend!
Gilles Rondeau
Le conflit Québec vs Montréal qui a marqué la naissance de notre université tel que présenté par le Dr Marcel J. Rheault
L’APRUM accueillait le mardi 15 avril dernier le Dr Marcel J. Rheault professeur retraité de médecine et historien. Celui-ci avait intitulé sa
conférence «La rivalité universitaire Québec-Montréal revisitée 150 ans plus tard. » une appellation qui reprend le titre du livre qu’il a publié sur le sujet en 2011 chez Septentrion. La conférence a porté essentiellement sur le conflit entre Québec et Montréal qui a marqué la difficile naissance de l’Université de Montréal et de son École de médecine.
C’est une analyse fine de la querelle qui a marqué notre société pendant plus de 70 ans qui nous a été présentée. Situant le contexte du Québecdes années 1850 l’auteur a mis en place les principaux protagonistes de la querelle et situé leurs actions. On a ainsi vu apparaître au fil des événements les oppositions entre l’évêque de Montréal, Mgr Bourget et celui de Québec, Mgr Taschereau, puis se dessiner les luttes entre les jésuites et les sulpiciens. Furent entre autres impliqués dans la querelle, deux groupes de médecins se disputant chacun la naissance de la faculté de médecine puis les les religieuses hospitalières de l’Hôtel Dieu qu’on menaça d’excommunication. Et bien sûr les principaux personnages de ces incessants conflits se retrouvaient à Rome qui cherchait à arbitrer le tout ou à Québec où le premier ministre s’efforçait à faire de même. Bref tous les ingrédients, furent réunis pour une incroyable querelle qui dura 70 ans et prit fin uniquement parce que les principaux combattants finirent par décéder. Nous n’avons pas la prétention de rendre véritablement justice ici à la présentation du Dr Rheault, mais désirons simplement témoigner que celle-ci a suscité un grand intérêt chez les membres de l’APRUM qui y ont assisté. Présentant les faits de façon rigoureuse, mais avec une pointe d’humour à l’occasion le Dr Rheault s’est avéré un conférencier fort apprécié. Ceux et celles qui n’ont pu être présents peuvent se rattraper en se procurant le livre.
Gilles Rondeau
Responsable des midi-conférences
Les envois par courrier électronique
Plusieurs collègues reçoivent maintenant la documentation de l'APRUM par courrier électronique. Si ce n'est pas encore le cas pour vous et que vous voulez faire de même, communiquez avec nous par téléphone au 514 343-7635 et laissez un message ou envoyez-nous un courriel à l'adresse suivante : aprum@assoc.umontreal.ca
Jean-Robert Derome
Vous pouvez nous joindre à aprum@assoc.umontreal.ca Ou en laissant un message au 514 343-7635
Vos coordonnées (adresse, téléphone, adresse courriel…) changent? Dites-le à l'APRUM : (514) 343-7635 ou à aprum@assoc.umontreal.ca
Notices nécrologiques
Hommage au professeur Pierre Morisset
Le 12 mars dernier, nous venons de perdre en Pierre Morisset, un architecte et professeur hautement apprécié pour ses interventions en vue d’améliorer la qualité de l’habitation dans les quartiers populaires et les petites municipalités
du Québec.
Dès la fin de ses études de Maîtrise auprès du professeur Alfred Neumann à l’Université Laval en 1967, Pierre s’est engagé dans la formation de la coopérative qui construisit le projet Montferrand, en bas de la falaise de Sillery et face au Fleuve, un ensemble résidentiel innovant entièrement construit en béton cellulaire.
À Québec, il réalisa notamment “L’Ilot Charlesbourg”, projet gagnant d’un concours d’envergure lancé par la SCHL. Un de ses collaborateurs de la première heure, Claude Michaud, se souvient de lui avec émotion : « Fine intelligence, sensibilité multiple, conviction et engagement désintéressé. Enfin et surtout, la poésie palpitait là sous la vibration de son crayon pour qu’émerge la beauté des lieux. »
Après plusieurs années d’enseignement à Laval, Pierre est nommé en 1975 professeur à l’École d’architecture de l’Université de Montréal et, en parallèle, s’implique dans l’aménagement de garderies dans les quartiers populaires de Montréal. Son enseignement se concentre dans l’Unité (Atelier) « Habitat populaire urbain » (HPU) qu’il dirige en partenariat avec son collègue Jules Auger. Jules évoque ainsi l’esprit qui les animait : « Au-delà de nos engagements sociaux, j'appréciais chez lui le vécu de son travail d'architecte assumé comme une véritable vocation. Il souhaitait que les préoccupations qui nous caractérisaient et qui alimentaient son enseignement soient le plus largement diffusées auprès des gens qu'il côtoyait comme professeur, mais aussi comme citoyen toujours soucieux d'améliorer la qualité du milieu et de l'architecture qui nous entoure. »
L’Atelier HPU permettait à Pierre Morisset d’amener ses étudiants à travailler sur le terrain et d’intégrer les besoins des usagers à leurs concepts. Il s’est appliqué à bonifier la qualité des quartiers de Montréal pour ensuite porter son action sur la morphologie de municipalités telles que Chambly, St-Jean-sur-Richelieu et Rawdon.
Après sa retraite comme professeur en 1997, Pierre a dirigé son action vers la mise en valeur du patrimoine bâti des villages qui longent le Chemin du Roy, en particulier celui de Lanoraie où il avait élu domicile.
Enthousiaste pour tout ce qu’il entreprenait, Pierre disait souvent « on ne doit pas vivre distraitement » : ce fut certainement le cas en ce qui le concerne, et ce pour le plus grand bien de l’architecture au Québec.
Roger-Bruno Richard,
Professeur titulaire,
École d’architecture,
Faculté de l’aménagement