APRUM

L’APRUM convie ses membres à la reprise de ses activités qui prendra la forme d’un repas libre entre collègues au restaurant « Le Paris Beurre », 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont), le mardi 17 septembre prochain à midi.

Nous espérons que vous serez nombreux à vous joindre à nous ce jour là.

Pour prendre part à cette activité, nous vous demandons de réserver votre place car « Le Paris Beurre Judith Comeau

» veut connaître à l’avance le nombre de personnes présentes afin de bien planifier la préparation des repas.

Réserver est facile et deux moyens fort simples de le faire sont à votre disposition.
* Le premier est l’envoi d’un courrier électronique à
aprum@assoc.umontreal.ca.
* Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM.
Dans les deux cas le contenu du message est le même, à savoir : « Je m’appelle XYZ ABC et je serai présent au repas du 17 septembre ». Vous avez jusqu’au jeudi midi 12 septembre pour faire votre réservation.
On vous accueillera avec grand plaisir!

Judith Comeau,
Secrétaire de l’APRUM

Assurance-santé de la Croix Bleue : une baisse de la cotisation et une bonification des services para médicaux

Deux bonnes nouvelles attendaient les professeurs retraités le 1er juin dernier. La première est que leur prime d’assurance santé était réduite de 3,6 % et la seconde est que la part payée par la Croix Bleue pour les services para médicaux passait de 20 % à 25 % du montant facturé. Ce sont les résultats du rapport financier du programme pour l’année 2011-2012 qui expliquent ces heureuses nouvelles. Il ressort en effet que les dépenses ont été moins élevées que prévu et que nous avons terminé l’année avec 120 000 $ au fonds de s tabilisation, soit le maximum autorisé et 113 000$ en surplus accumulé au fil des années. Si notre régime est en bonne santé c’est peut-être parce que nous le sommes aussi.
Nous avons payé 1 200 000 $ à la Croix Bleue qui nous a redonné 1 032 000 $ en prestations. Un montant de 90 000 $ est allé en frais et le reste s’explique par les surplus. L’augmentation de la part payée par la Croix Bleue pour les services para médicaux fait suite à une demande de l’APRUM à cet égard. Jacques Boucher, Gilles Rondeau et Michel Lajeunesse ont été les représentants de l’APRUM dans ce dossier.

Assurance-voyage : réduction accordée aux retraités de l’UdeM

Au cours des dernières années l’APRUM et les autres associations de retraités de l’Université de Montréal ont demandé à la Croix Bleue d’instaurer un régime d’assurance-voyage volontaire et optionnel pour les personnes retraitées.

La compagnie d’assurance a répondu en suggérant de mettre plutôt sur pied un régime à participation obligatoire pour tous les retraités. Ce type de proposition est apparu contraire aux intérêts des retraités et a été rejeté par l’APRUM.

Devant l’impasse il fut décidé de ne pas poursuivre plus avant le projet d’une assurance-voyage collective pour les retraités. Une fois cette décision connue, et suite aux demandes que nous avons faites avec nos collègues de l’autre association de retraités de l’Université, la Croix-Bleue a décidé d’accorder une réduction de prix de 15 % aux retraités de l’UdeM qui font une demande d’assurance voyage individuelle.

Cette disposition est entrée en vigueur le 1er juin dernier. Si vous avez besoin d’une assurance-voyage vous pouvez bénéficier de la réduction en vous adressant à la Croix Bleue au 1-855-372-5888 et en mentionnant que vous êtes un retraité de l’Université de Montréal appartenant au groupe 96775. Vous pouvez aussi faire votre demande en ligne.

Quatre dates à inscrire dans votre liste d’activités pour l’automne. Nous vous invitons chaleureusement à participer aux activités de votre association.

17 septembre : repas entre collègues
15 octobre : midi causerie
12 novembre : midi causerie
3 décembre : réception de Noël

Les détails vous seront communiqués dans les « Nouvelles de l’APRUM » au fur et à mesure.

L’APRUM désire féliciter les professeurs retraités qui se voient décerner des honneurs ou des prix en reconnaissance de leur contribution à la société et à l’institution. Les collègues suivants ont vu leurs mérites soulignés par l’Université de Montréal qui leur a accordé le titre de professeur émérite lors de la dernière collation des grades. Toutes nos félicitations à :

Gilles Bibeau (Anthropologie médicale)
Maryse Lassonde (Psychologie)
André G. Roy (Géographie)
Jean Trépanier (Criminologie)
Michel Lemay (Psychiatrie)
Manuel Crespo (Sciences de l’éducation)
Pierre Simonet (Optométrie)

Il nous fait plaisir de vous communiquer la liste des professeurs retraités qui forment le Conseil de l’APRUM pour l’année 2013-2014. Merci à ceux et celles qui ont accepté d’aider bénévolement l’APRUM en siégeant au Conseil. La nouvelle équipe a un bon équilibre hommes-femmes et rend compte d’une belle diversité dans la provenance de ses membres. Les membres de votre Conseil sont :

Si vous n'avez pas encore payé votre cotisation pour l'année 2013-2014 il est temps d’y voir. La cotisation est due depuis le 1er juin 2013. Le trésorier apprécierait recevoir votre cotisation (40 $ par année) pour 2013-2014. Plusieurs membres versent leur cotisation pour deux ans. Pourquoi pas vous?
Envoyez votre chèque à l'ordre de l'APRUM à l'adresse ci-dessus.

Plusieurs collègues reçoivent maintenant la documentation de l'APRUM par courrier électronique. Si ce n'est pas encore le cas pour vous et que vous voulez vous joindre à eux, communiquez avec nous par téléphone au 514 343-7635 et laissez un message ou envoyez-nous un courriel à l'adresse suivante jean-robert@deromelyons.ca avec copie à : aprum@assoc.umontreal.ca

Une nouvelle base de données vient d'être créée et elle sera disponible très bientôt. Vous pourrez y consulter votre propre fiche et corriger s'il y a lieu les renseignements que vous avez communiqués à l'APRUM. Vous pourrez également prendre connaissance de l'état de vos cotisations. Dans un envoi séparé, on vous indiquera bientôt comment procéder pour accéder à la base de données. Un mot de passe temporaire vous sera donné et vous pourrez ensuite le changer pour un mot de passe permanent. Une adresse électronique est nécessaire pour pouvoir avoir accès à cette base de données.

Le Dr Jean Leduc, professeur honoraire de la Faculté de médecine, est décédé 30 avril dernier. C’est en 1957 qu’il se joint au département de physiologie. Il est promu agrégé en 1966 et titulaire en 1971. Pour ma part, j’aimerais souligner la contribution insigne de Jean Leduc aux grands débats qui ont façonné l’Université d’aujourd’hui : rapport du Comité du développement académique sur les structures lequel a donné lieu à la création de la FAS et de la FES, rapport du Comité NOMO sur le mode de nomination du recteur, des vice-recteurs et des officiers facultaires et le Groupe d’études sur les services administratifs. Pendant plusieurs années, Jean Leduc a représenté les universités au sein du CRSSS du Montréal Métropolitain et siégé au Conseil d’administration de l’Hôpital Sacré-Cœur. N’oublions pas son apport remarquable en tant que membre de plusieurs comités de négociation de conventions collectives avec les syndicats de professeurs. Retraité depuis 1993 il a consacré, avec dévouement et passion, les 20 dernières années de sa vie au programme d’études de premier cycle en

médecine.
Mais laissons la parole au professeur Michel Bergeron, collègue de Jean Leduc au département de physiologie, qui s’exprimait ainsi lors du décès de ce dernier :
« Nous venons de perdre un grand universitaire, un grand professeur de médecine ainsi qu’un gestionnaire rigoureux et exigeant mais surtout un estimé collègue. Diplômé en médecine de l’Université de Montréal, Jean Leduc a obtenu un doctorat en Sciences physiologiques de l’Université de Stockholm après un stage de recherche au prestigieux Karolinska Institutet, suivi d’un stage postdoctoral au National Institute of Health de Bethesda (États-Unis). Avec les Pierre Bois, Jean-Pierre Cordeau, Gabriel L. Plaa et Walter Verly, il participa au développement prodigieux de la recherche et à l’essor de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal au cours la décennie 60. Il fut directeur du Département de physiologie (1972-1980) tout en maintenant ses activités d’enseignement en médecine de même que celles de recherche sur la physiologie de l’adaptation au froid et du rôle des catécholamines. Il participa activement au Comité consultatif de « Médecine et de Physiologie climatique de l’Arctique » du ministère de la Défense nationale, de 1967 à 1974.
Sa formation en médecine, en recherche et son expérience d’enseignant furent précieuses au sein des comités de refonte du curriculum des études médicales. Nommé vice-doyen à la gestion et aux affaires professorales, il apportera, pendant 10 ans, son sens de la rigueur dans l’analyse des dossiers et son souci du maintien de l’excellence dans la formation des médecins et des futurs chercheurs. Il siégera aussi dans de multiples comités au sein des hautes instances universitaires du Québec où il apportera le même esprit critique. C’est toute la communauté universitaire québécoise et canadienne qui déplore aujourd’hui la disparition d’un collègue qui fut durant près de quatre décennies un modèle de dévouement et de probité. »

Michel Lespérance
Secrétaire général émérite

Michel Bergeron
Professeur émérite
Département de physiologie

Le professeur Henri Favre est décédé le 20 juillet dernier. Il a été un grand serviteur de l’Université et a apporté une contribution insigne à son développement au cours de la deuxième moitié du XXe siècle.
L’on doit reconnaître que ce qui caractérise le plus Henri Favre, c’est d’avoir été le premier doyen de la Faculté des études supérieures. À ce titre, il a été le principal artisan de l’intégration des études de 2e et 3e cycle à la structure facultaire de l’Université de Montréal.

La carrière académique d’Henri Favre a débuté à l’Université de Montréal en 1952 à titre de professeur au département de chimie. Ses qualités de gestionnaire et de meneur d’hommes sont vite mises à contribution puisqu’il est appelé à diriger son département de 1959 à 1963. Il est alors nommé adjoint au recteur avec mandat de rédiger l’un des premiers rapports de planification et d’analyse prévisionnelle de l’Université : « Les bases académiques d'un plan quinquennal pour les années 1964-1969 ».
Doyen de la Faculté des sciences de 1964 à 1968, il fait preuve de qualités d’organisateur qui sont mises à profit lors de la création, en 1972, de la Faculté des études supérieures. Sous son habile direction, la FES définit sa mission et restructure les programmes des cycles supérieurs : établissement de standards d’excellence, harmonisation de l’enseignement, création de programmes multidisciplinaires, encadrement de la formation des chercheurs.
En 1979, Henri Favre quitte ses fonctions de doyen de la FES. Peu après, il assume pendant cinq ans la charge de doyen de la Faculté de musique et voit à sa relance. Henri Favre terminera sa carrière comme professeur honoraire au Département de chimie. Même à la retraite, il y assuma des enseignements jusqu’en mai 1995
Comme les locaux du Secrétariat général étaient voisins de ceux de chimie, nous avions l’occasion d’échanger amicalement lors de brèves rencontres dans les couloirs, lui revêtu de son sempiternel sarrau blanc. Pour lui, c’était en quelque sorte porter les habits de la fonction. Homme réservé s’il en fut, il n’aimait pas faire étalage de ses mérites et de ses réalisations. Homme de rigueur, il tenait à ce que les choses soient bien faites. Par-dessus tout, il aimait enseigner tant au premier cycle qu’à la maîtrise et au doctorat et transmettre à ses étudiants ses vastes connaissances, n’hésitant pas à faire preuve d’innovation à cet égard. Il a d’ailleurs formé un nombre significatif de doctorants qui ont œuvré par la suite dans les diverses sphères de la chimie au Québec. Pour l’un de ses collègues qui a occupé un bureau voisin du sien, le professeur Maurice St-Jacques, il était, m’a-t-il récemment témoigné, des plus accueillant et faisait preuve d’une grande amabilité.
Henri Favre est, avec les bâtisseurs que furent les Roger Gaudry, Maurice L’Abbé, Jacques St-Pierre et quelques autres, l’un de ceux qui ont le mieux incarné les aspirations du milieu universitaire à une époque où l’Université de Montréal se modernisait et accédait au rang de grande université de recherche.

Michel Lespérance
Secrétaire général émérite

Notre collègue Claude Beaulne nous a quittés le 15 juin dernier. Diplômé de l’École d’optométrie de 1959, il obtient une Maîtrise en optique physiologique de l’Université de Houston en 1974.
Il liera peu après son destin professionnel à son Alma Mater. Au début, il partage son temps entre la pratique privée et l’École d’optométrie alors affiliée à l’Université de Montréal. Dès 1960, il occupe un poste de professeur adjoint à demi-temps. En 1963, Claude Beaulne est le premier professeur temps plein de l’École. Il sera promu agrégé en 1969 et titulaire en 1978. En 1969, alors que l’École intègre l’Université de Montréal avec le statut d’unité rattachée au Comité exécutif, il en est nommé

directeur pour un mandat de 4 ans. Il sera à nouveau directeur pour deux autres mandats consécutifs de 1977 à 1985. Il terminera sa carrière à titre de Secrétaire de l’École de 1996 à 2004.
Le professeur Beaulne a participé aux travaux de l’Assemblée universitaire d’abord à titre d’observateur du début des années 1970 jusqu’en 1985 puis de représentant élu de l’École d’optométrie à l’Assemblée universitaire de 1987 à 1995 et de 1996 à 2000. Il en a été de même à.la Commission des études à laquelle il a siégé à titre d’observateur puis de membre d’office.
Claude prendra sa retraite en 2004, mais restera actif envers l’École et sa profession, en continuant d’assurer une charge de cours mais surtout en rédigeant deux ouvrages. L’un sur l’histoire de la profession publié pour le centenaire de celle-ci en 2006 et un autre sur l’histoire de l’École à l’occasion de son centenaire en 2010.
Outre son rôle à l’Université, Claude a été trésorier de l’Association des optométristes du Québec et Syndic de l’Ordre des optométristes du Québec. Il a reçu de nombreux hommages; Médaille de l’Université de Montréal, Prix du Conseil Interprofessionnelle du Québec, Prix Bâtisseur de l’École d’optométrie, Prix Hommage de l'Association des optométristes du Québec pour l'ensemble de sa carrière à l'Université de Montréal et pour son implication dans les organismes professionnels en optométrie.
Parmi les nombreuses réalisations qu’on lui doit, outre d’avoir été le professeur de près de cinquante promotions d’optométriste, nous retiendrons sa contribution insigne à la mise en place du programme de Doctorat en optométrie ainsi que la première accréditation nord-américaine de celui-ci.
Pour tous ceux qui l’ont connu, Claude laisse le souvenir d’un homme élégant, affable, facile d’accès et toujours prêt à donner un coup de main. Ses collègues de l’École d’optométrie et confrères optométristes lui sont redevables et sauront garder le bon souvenir du remarquable professeur et ami qu’il a été.

Le 13 mai dernier est décédée Mme Monique Laurendeau professeure retraitée du Département de psychologie. Elle débuta sa carrière universitaire en 1954 à l’Institut de psychologie, qui allait plus tard devenir le Département de psychologie. Elle fut promue agrégée en 1961 et titulaire en 1968.
Fortement impliquée dans les affaires du Département et de l’Université, elle fut membre du Conseil de la Faculté de philosophie de 1964 à 1970, membre de l’exécutif de l’Association des professeurs dans les années soixante et adjointe (études supérieures) au directeur du Département de psychologie de 1985 à 1991 puis de 1992 jusqu’à son départ à la retraite en 1996 après 42 ans de carrière.
Monique Laurendeau

La professeure Laurendeau était une spécialiste de la mesure et du développement de l’intelligence. Pionnière de la psychométrie au Québec, elle développa en 1954 avec ses collègues, Adien Pinard et Gérard Barbeau une des meilleures batteries de tests francophones d’intelligence de l’époque ‘‘Tests différentiels d’intelligence’’. Contrairement à la majorité des tests qui mesuraient ce que l’on appelait alors ‘’l’intelligence générale’’, ces tests permettaient de distinguer entre plusieurs types d’intelligence. En 1960 elle élabora aussi avec le professeur Guy Lavoie, une batterie de tests collectifs d’intelligence générale facile d’usage. Communément appelé le ‘’Laurendeau-Lavoie’’, celle-ci fut longtemps utilisée dans les écoles de Montréal.
Monique Laurendeau se distingua surtout comme étant celle qui avec le professeur Adrien Pinard, lui aussi du Département de psychologie, introduisit en Amérique la théorie du développement de l’intelligence du psychologue suisse Jean Piaget. Cette théorie révolutionna la conception que l’on se faisait en Amérique du nord du développement de l’intelligence et de sa mesure. Elle fut co-auteure de plusieurs livres qui firent époques : entre autres, ‘’La pensée causale’’ (1962) au Presses universitaires de France; ‘’Causal thinking in the child, a genetic and experimental approach’’ (1963) International Universities Press; ''Les premières notions spatiales de l’enfant; examen des hypothèses’’ (1968) Education nouvelle. ‘’The development of the concept of space in the child’’ (1970) International Universities Press.
Non contente d’être une scientifique de premier plan, la professeure Monique Laurendeau laisse chez ceux et celles qui l’ont connue, le souvenir d’une enseignante de haut niveau qui savait transmettre à ses étudiants et étudiantes le goût de la rigueur et de la pensée critique. Elle fut une de celles qui ont fait que le Département de psychologie de l’Université de Montréal, jouit aujourd’hui d’une notoriété internationale.

Luc Granger
Professeur émérite
Département de psychologie

Le Dr André Bourque, professeur agrégé PTG de la Faculté de médecine, au département de médecine de famille et de

médecine d’urgence est décédé subitement le 29 décembre 2012 à l’âge de 65 ans. Il était aussi chef du Département de médecine générale du CHUM, et ce, depuis 2001. Il a servi comme membre du Conseil de la Faculté de médecine du 1er juin 2008 au 31 mai 2011.

Le Dr André Bourque a exercé une pratique polyvalente de médecine familiale à Montréal depuis plus de 30 ans. Il a cumulé une expérience en soins d’urgence, en soins ambulatoires, en soins palliatifs et en soins de longue durée. Il s’est d’ailleurs beaucoup investi dans la défense des droits des malades en présidant le Réseau Vivre dans la dignité et en cosignant le manifeste Refus médical de l'euthanasie le 30 avril dernier.

Michel Lespérance
Secrétaire général émérite

Le Dr Gilles Tremblay est décédé le 30 septembre 2012. Il faisait partie de la génération des pathologistes québécois formés par le Dr Masson à l'heure où la pathologie québécoise était à son zénith. Professeur passionné, grand chercheur, sage, il a su transmettre sa flamme.
Après avoir obtenu un B.A. (1948) et un M.D. (1953) à l’Université de Montréal, le Dr Tremblay a commencé sa résidence en anatomopathologie sous la tutelle des Drs Pierre Masson et Joseph-Luc Riopelle (1954-1955) et l’a poursuivie au New England Gilles Tremblay

Deaconess Hospital à Boston (1955-1957). Il a obtenu la prestigieuse bourse « Allan Blair Memorial Fellowship » de la Société Canadienne du Cancer, ce qui lui a permis d’effectuer une sous-spécialité (« Research Fellow ») en histochimie au Royal Post-Graduate Medical School à l’Université de Londre, sous la direction du Dr A. G. E. Pearse.
Il a œuvré comme pathologiste à l’Hôtel-Dieu de Montréal (1959-1961), puis a l’Hôpital Notre-Dame de Montréal (1961-1964). Promu professeur titulaire et directeur du département de pathologie de l’Université de Montréal à l’âge de 36 ans (1964), il a quitté ses fonctions de directeur en 1969.
Nommé « Senior Pathologist » à l’Hôpital Royal Victoria (1971-1997), il y a poursuivi sa carrière ainsi qu’à l’Université McGill. En plus d’avoir publié 54 articles, il a généreusement partagé ses connaissances et servi sa communauté.
Le Dr Tremblay vouait un profond respect au Dr Pierre Masson. Conjointement avec le Dr Jean-Gilles Latour, ancien directeur du département de pathologie et biologie cellulaire de l’Université de Montréal, il a créé le Fonds Commémoratif Pierre-Masson pour promouvoir l’enseignement de la pathologie à l’Université de Montréal.
Au cours de sa carrière au sein des deux facultés médicales de Montréal, le Dr Tremblay a formé d’innombrables étudiants et résidents de pathologie et d’autres spécialités. Avec lui s'éteint une page de l'histoire de la pathologie et de la médecine du Québec.

Extraits d’un texte préparé par

Dr Luc Laurier Oligny, pathologiste,
Directeur adjoint aux affaires cliniques,
Département de pathologie,
Faculté de médecine

Président	Gilles Rondeau	FAS : service social
Vice-présidente	Monique Michaud	Médecine dentaire
Secrétaire	Judith Comeau	FAS : psychologie
Trésorier	Jean-Robert Derome	FAS : physique
Conseillère	Michèle Bergeron	Médecine : orthophonie et audiologie
Conseiller	Robert Brunet	FAS : mathématiques et statistique
Conseillère	Raymonde Marinier	Pharmacie
Conseiller	Jean-Pierre Proulx	Éducation : admin. et fondements
Président sortant	Jacques Boucher	Droit
Président émérite	Jacques St-Pierre	FAS : Informatique et recherche opérationnelle