Nouvelles de l'APRUM
1er novembre 2012
LETTRE DU PRÉSIDENT
Jacques Boucher
Retraite et musique; cessez de rêver, chantez
« Passe encore de rêver, mais faire de la musique à nos âges!… » disait à peu de choses près Jean de Lafontaine, « un enfant du voisinage »… « Assurément, il radotait » (sic ou presque)…
Faire de la musique! Un rêve impossible pour la plupart d’entre nous??? Certaines ont fait du piano chez les religieuses; mais il y a tellement longtemps! Et la plupart des retraités, de toute leur vie, n’ont jamais osé toucher un instrument de musique.
Cessez de rêver et faites-le; ou du moins, essayez.
Si la musique vous tente et que vous n’osez pas vous acheter un violoncelle, une vielle à roue ou un hautbois d’amour, je vous propose une recette qui a toutes les chances de réussir, disons pour un bon nombre d’entre vous. Et qui ne coûte rien. Faites du chant choral. Je connais plusieurs retraités qui le font. Et c’est beau. Je les ai entendus.
Ne riez pas. Dans trois mois, vous aurez un plaisir fou, je vous le promets; vous FEREZ de la musique. Et si vous choisissez bien votre chorale, vous ferez même de très belles choses. Il y a des centaines de chorales au Québec, de tous les niveaux, et dans certains cas, il n’est même pas nécessaire de savoir lire la musique. Avec un peu d’oreille, un minimum de sens musical, un bon chef et de la persévérance, je vous jure que dans un an, vous ne vous reconnaîtrez pas et vos petits-enfants non plus.
À vingt ans, j’ai eu le bonheur de chanter dans une chorale d’une trentaine de jeunes. Je m’étais juré qu’en prenant ma retraite, je recommencerais. Ce que je fis. Je n’avais pas de vraie formation musicale; je n’avais jamais pris de cours de chant. Et pourtant quel plaisir! Je me souviens de mes premiers concerts, du trac, de la fierté, de l’émotion partagée, des applaudissements.
Tout cela vient de très loin. Vers 1955, en mission pour le journal du collège avec deux de mes amis, nous avions rendez-vous avec Gabriel Marcel, un philosophe existentialiste français (« ennemi » de Jean-Paul Sartre), parmi les plus célèbres de cette époque. Évidemment, nous nous attendions à sortir de cette entrevue avec la clé de la sagesse et du bonheur philosophique, avec la recette de l’idéal de l’« honnête homme » que nous rêvions tous les trois de devenir. Or, il nous a donné UN conseil, un seul; « Faites du chant choral… ». Mes deux copains étaient un peu déçus; j’étais ravi. Je m’étais alors promis qu’un jour, je transmettrais ce précieux conseil au monde que j’aime. J’ai mis du temps, voilà c’est fait.
Jacques Boucher
Président de l’APRUM
26 septembre 2012
Réception de Noël le mardi 4 décembre à 11h30
Noël, Noël, Noël!
Réception de Noël de l’APRUM!
Chers collègues,
Les années se suivent à une vitesse qui nous apparaît s’accélérer un peu plus à chaque fois. Déjà Noël! L’APRUM, fidèle à sa tradition, invite tous les professeurs retraités et leurs conjoints à sa réception de la période des fêtes. Celle-ci se déroulera le mardi 4 décembre au restaurant «Le Paris-Beurre» 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont).
On prendra l’apéro à 11h30 et le repas sera servi vers 12h30.
Venez nombreux et amenez vos collègues. Il y aura possibilité de faire des tables entre collègues du même département ou faculté. Il y a de la place pour 50 personnes. Nous bénéficierons du prix usuel du menu du jour (12$ à 18$) et pourrons choisir entre trois plats principaux.
Réservez tôt pour être certain d’avoir votre place. La date limite pour les
réservations en vue du 4 décembre est le mardi 22 novembre. Après cette date, le restaurant ne peut garantir être en mesure de vous recevoir.
Comme à l’habitude, réserver est facile et deux moyens forts simples de le faire sont à votre disposition.
• Le premier est l’envoi d’un courrier électronique à aprum@assoc.umontreal.ca .
• Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM.
Dans les deux cas le contenu du message est le même, à savoir : « Je m’appelle XYZ ABC et je serai présent à la réception de Noël du 4 décembre ».
Vous avez jusqu’à mardi midi le 20 novembre pour faire votre réservation.
Gilles Rondeau
Vice-président de l’APRUM
Midi-conférence le 20 novembre prochain avec Charles LeBlancMarco Polo et la Route de la Soie : la grande rencontre entre l’Occident et l’Orient
Charles Le Blanc, professeur émérite du département de philosophie de l' Université de Montréal et du Centre d'études de l'Asie de l'Est, sera le prochain conférencier de l’APRUM. Il a fait parvenir le texte suivant pour présenter le thème qu’il a choisi de traiter. « Marco Polo accompagna son père Niccolo et son oncle Matteo en Chine lors de leur second voyage, entre 1271 et 1295. Ils suivirent l’itinéraire de la Route de la Soie à travers une vingtaine de pays sans compter les chaînes de montagnes, les fleuves et les déserts. Ce réseau de routes, créé progressivement suite aux quatre voyages épiques d’exploration du Chinois Zhang, Qian à partir de 135 av. J.-C., fut, pendant près de deux millénaires, une courroie de transmission bidirectionnelle pour l’échange de biens matériels (soie), d’innovations technologiques (papier), d’idées philosophiques (résonance), de croyances religieuses (bouddhisme), etc. entre une trentaine de pays de l’Extrême, du Moyen et du Proche-Orient, allant de Xi’an en Chine jusqu’à Bagdad et Antioche en Irak et en Syrie, à plus de 8 000 kilomètres de distance. Marco Polo, en Chine pendant dix-sept ans, de 1275 à 1292, sous la dynastie mongole des Yuan (1271-1368), compléta si l’on peut dire, l’œuvre du créateur de la Route de la Soie, en y ajoutant le lien manquant : l’Europe. C’est le récit que fit Marco Polo de son périple sur la Route de la Soie et de son long séjour en Chine qui éveillèrent et émerveillèrent l’Europe, ouvrant une nouvelle page dans l’histoire des relations entre l’Occident et l’Orient, qui continue encore aujourd’hui »
Pour réserver
• Pour prendre part à la midi-conférence, nous vous demandons de réserver votre place car «Le Paris Beurre» veut connaître à l’avance le nombre de personnes qui participeront aux différentes activités de l’APRUM afin de bien planifier la préparation des repas. Réserver est facile et deux moyens fort simples de le faire sont à votre disposition
* Le premier est l’envoi d’un courrier électronique à aprum@assoc.umontreal.ca .
* Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM. Dans les deux cas, le contenu du message est le même, à savoir : « Je m’appelle XYZ ABC et je serai présent à la midi-conférence du 20 novembre ». Vous avez jusqu’à jeudi midi le 15 novembre pour faire votre réservation.
La conférence débute sur le coup de midi au restaurant «Le Paris-Beurre» 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont).
Merci!Judith Comeau
Secrétaire de l’APRUM
Campagne Centraide. Donnez généreusement.
Retour sur une midi-causerie franchement astronomique
Quel menu appétissant que d'associer la culture de l'esprit par l'astronomie, aux plaisirs du corps par la gastronomie! C'est exactement ce que nous offrait le 16 octobre dernier la midi-causerie de l'APRUM « "Big science" en astronomie : de l’exploration de Mars jusqu’aux confins de l’Univers» au restaurant «Le Paris-Beurre». C'est une belle recette…
Nul doute que monsieur Robert Lamontagne, astrophysicien et astronome ingénieur
(http://lecodechastenay.telequebec.tv/quebecscientifique.aspx?id=55) exerçait sur nous une "force attractive" par sa renommée et son sujet mythique. Mais une chose est de maîtriser un sujet et une autre est de bien faire passer son message. Monsieur Lamontagne fait preuve de cette double capacité, à mon avis! D'abord, il a très bien respecté son sujet (encadré des questions que nous nous posons), ce qui n'est pas coutume chez des scientifiques même renommés. Mais il a surtout pu rendre celui-ci à notre portée. À l'image de l'espace, il nous a fait entrer dans l'univers du savoir de "l'Univers" dont les découvertes passionnantes et incessantes nous interpellent à l'infini sur tous les aspects de l’astrobiologie. J'ai été frappé par son esprit de synthèse pour ramener ses connaissances de l'infiniment grand qui, par ailleurs sont de plus en plus abstraites, à quelque chose qui nous soit "relativement" plus compréhensible et imagé. Cette rencontre nous a permis de voyager dans l'espace à bord de la navette «Le Paris-Beurre» afin de pénétrer les mystères de la vie (preuve d'eau) sur Mars à d'autres galaxies à la vitesse de la lumière, puis de revenir sur notre modeste planète pour poursuivre notre réflexion les yeux levés vers un ciel plus étoilé que jamais.
Bravo pour cette belle initiative!André Vrins
Médecine vétérinaire
Communiqué du directeur des bibliothèques aux professeurs retraités
Inscrit un jour, inscrit toujours
La Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal est heureuse d'annoncer que les professeurs retraités n'auront plus à réactiver leur compte annuellement aux bibliothèques de l'Université de Montréal.
Les professeurs retraités qui ont conservé leur compte SIM actif ainsi que celui des bibliothèques au 30 septembre 2012 profiteront indéfiniment d'un accès aux ressources électroniques et à la collection papier. Il en sera de même pour tous les futurs retraités qui auront activé leur compte bibliothèque et qui auront accès à leur compte SIM.
Les bibliothèques de l'Université de Montréal offre de riches collections imprimées et électroniques accessibles et facilement repérables grâce au catalogue Atrium.Richard Dumont
Directeur général
Direction des bibliothèques
Université de Montréal
Notices nécrologiques
Hommage au professeur Melvin Charney
Le décès de Melvin Charney survenu le 17 septembre 2012 laisse dans le deuil toute la communauté de l’École d’architecture de l’Université de Montréal, ses collègues et les étudiants qu’il a formés de 1963 à 1995, ainsi que tous ceux qui, par la suite, ont profité de sa contribution à la discipline.
Un des plus influents architectes de sa génération, professeur et co-fondateur, à l’Université de Montréal, de l’École d’architecture, en 1964, puis quatre ans plus tard, de la Faculté de l’aménagement, Melvin Charney, au travers l’exercice de deux pratiques, celle d’architecte et celle d’artiste, a mené toute sa vie un intense travail théorique. Aujourd’hui, il lègue aux architectes canadiens un héritage intellectuel unique, incomparable à aucune œuvre architecturale.
Des études sur l’architecture au Québec qu’il entreprend dès 1965, alors que Montréal subit les premières reconfigurations violentes de la planification régionale, posent à long terme la base de sa pensée. Naît une série d’écrits bouleversant les points de vue courants sur la discipline de l’architecture, dont deux mémorables articles, Pour une définition de l’architecture au Québec, publié en 1971, et À qui de droit, publié en 1982. Pour une définition de l’architecture au Québec sera par la suite traduit et réédité à l’international.
En 1968, Melvin Charney prend activement part aux travaux de formation de la Faculté de l’aménagement, il s’engage dans la modernisation de l’éducation architecturale au Québec au sein de l’université, crée et dirige le programme d’études supérieures en aménagement, de 1968 à 1972, puis l’Unité d’architecture urbaine, de 1978 à 1992. Dès le début de son travail universitaire, Melvin Charney se fait critique de l’élitisme de la profession d’architecte, il s’intéresse aux architectures mineures, celles du quotidien, et de là donne une grande leçon à l’architecture. Le lieu est un espace non pas généré par les règles de la composition, mais issu des besoins des citoyens. Melvin Charney n’hésite pas à traiter en architecture de questions politiques et éthiques; progressiste, adoptant des perspectives multiples, il trouve toujours les mots justes. Il développe la notion d’architecture comme pratique publique prenant ses racines dans la société même. Et le lieu social par excellence, c’est la ville. Ainsi l’architecture est un art de recon-naissance du lieu.
D’autre part, il s’accroche à dévoiler les vicissitudes de la tradition rationnelle propre à la modernité occidentale. Le totalitarisme comme problème central du XXe siècle devient alors un thème important de son œuvre artistique. Lecteur lucide de Foucault, Melvin Charney s’attaque aux questions éthiques en ayant le courage de mettre en évidence la perversité de l’architecture. Ses formes idéales peuvent servir des objectifs les plus oppressifs. Dans The German Series, Visions of a temple, le plan de la ville idéale de la Renaissance et le plan du camp d’Auschwitz Birkenau, superposés, révèlent une étonnante affinité. Mais les choses ne sont pas simples, car si l’idéalité radicale de la forme architecturale est contestée, Melvin Charney sait aussi qu’elle est volée au peuple. Tacite que chacun porte envers son environnement. Au lieu de proscrire la tradition, Melvin Charney regarde ce que l’on peut en retenir – reproduire, comme il disait lui-même – afin de retrouver la liberté, une valeur échappée dans la ferveur de réaliser des utopies du XXe siècle. The Montrealness of Montreal. Formations and Formalities in Urban Architecture que Charney publie dans Architectural Review en 1980 n’est donc pas tant un article sur l’histoire des formes urbaines que la célébration des savoir-faire architecturaux montréalais à un moment où la ville devient diffuse et s’étale dans ses périphéries.
Dès la fin des années 1960, et tout au long des années 1970 et 1980, Melvin Charney est un important acteur de la scène internationale de la révision – au sens de la re-conceptualisation – de l’architecture moderne. Il s’interroge sur la Modernité et en découvre les mésaventures avec la machine des avant-gardes historiques. The Grain Elevators Revisited publié en 1967 dans Architectural Design annonce la vraie nature de la machine – elle est système complexe d’organisation territoriale. Ainsi la vraie Modernité est fabriquée en Amérique du nord. De cette réflexion naît le pavillon du Canada à l’exposition universelle d’Osaka en 1970.
Architecte et artiste, Melvin Charney a mis en évidence les liens de l’architecture à la société et à la vie quotidienne. Dans son œuvre, il a su trouver les mots simples et percutants permettant à tous de comprendre cette idée. En 2000 à la Biennale de Venise, il expose l’œuvre de toute sa vie : Un dictionnaire. Des coupures de presses, les images du quotidien sur l’espace urbain et les gens dans les villes, collectionnées pendant des décennies, dévoilent dans une organisation méticuleuse et systématique (comme dans un dictionnaire) le sens de l’architecture.
Melvin Charney a fondé toute une école de pensée et une école architecturale à l’École d’architecture de l’Université de Montréal. Il a été un grand professeur, a su aborder des enjeux complexes dans un enseignement lumineux, sachant communiquer à ses étudiants une solide confiance en soi, une volonté à agir dans le monde.
Il va beaucoup nous manquer.
Irena Latek, professeure titulaire
Alan J. Knight, professeur agrégé
École d’architecture
Faculté d’aménagement
Hommage au professeur Jean-Guy Loranger
Jean-Guy Loranger fut engagé comme chargé d’enseignement au Département de sciences économiques en mai 1966. Ayant complété la scolarité du doctorat à la London School of Economics and Political Science, il fut promu au rang de professeur adjoint à compter du 1er juin 1968. Il a obtenu son diplôme de doctorat de l’Université de Genève en 1974 et fut promu professeur agrégé en 1976.
Au sein de l’Université, Jean-Guy Loranger a participé activement à plusieurs conseils, comités et assemblées. En 1972, il était élu au Conseil de la Faculté des études supérieures et nommé membre du Comité de retraite. Entre 1990 et 1999, à l’exception de l’année 1994-1995, il était membre de l’Assemblée universitaire. De plus, entre 1990 et 1997, il fut membre du Conseil de la Faculté des arts et des sciences. Enfin, il fut membre du Conseil de la Faculté des études supérieures entre 1994 et 1997.
Il a pris sa retraite en 2001 mais a continué à contribuer à la recherche sur le système monétaire international jusqu’à peu avant son décès le 25 septembre 2012. Qui peut mieux que lui-même décrire son approche en économie et ses récentes activités académiques?
« Je suis un économiste hétérodoxe qui rejette l’approche “mainstream” de la théorie néoclassique concernant la monnaie, les prix, la production et les taux de change. Je rejette en particulier le postulat de la neutralité de la monnaie et des marchés efficaces. Depuis ma retraite de l’enseignement, mes activités académiques sont orientées selon trois axes de recherche : i) les changements structurels (institutionnels) de l’économie canadienne et de l’économie mondiale; ii) la crise du système monétaire international fondée sur les taux de changes variables et la valeur de la monnaie de réserve, c’est-à-dire la valeur du dollar américain; iii) le problème du rapport valeur/prix analysé à partir de la théorie de la valeur travail chez les économistes classiques (Smith-Ricardo-Marx). » En somme, un homme de gauche, engagé dans les débats sociaux du Québec, controversé et fier de l’être, le plus souvent porteur d’idées à la marge des grands courants.
Jean-Guy Loranger était un collègue jovial et de grande conviction. Comme professeur, il a toujours été apprécié de ses étudiants.
Léonard Dudley
Professeur honoraire
Département de sciences économiques
Hommage au professeur Laurent Descarries
Le professeur Laurent Descarries, m.d., f.r.c.p.(C), est décédé le 2 octobre 2012. Neurologue, formé en neuropathologie expérimentale à Boston (USA), puis en neurobiologie cellulaire à Saclay (France), Laurent Descarries a débuté sa carrière au Département de physiologie en 1969 à titre de professeur adjoint. Il fut promu agrégé en 1972 et titulaire en 1977. Depuis 1999, il était professeur titulaire au Département de pathologie et biologie cellulaire.
Laurent Descarries a été un pilier des neurosciences à la Faculté de médecine depuis la première heure. Il a successivement participé à la fondation du Centre de recherche en sciences neurologiques (1971-2006) et a siégé sur son Conseil et Comité exécutif, du Groupe de recherche sur les neurotransmetteurs du cerveau (1988-90) et du Groupe de recherche sur le système nerveux central du FRSQ (1990~) à notre université.
Son laboratoire, subventionné depuis 1969 par le Conseil de recherches médicales puis les Instituts de recherche en santé du Canada, était réputé pour ses études radioautographiques et immunocytochimiques de la structure fine de systèmes neuronaux du système nerveux central (SNC) caractérisés par leur transmetteur chimique. Les travaux de son laboratoire ont notamment mis en évidence le caractère majoritairement non synaptique des terminaisons axonales monoaminergiques (dopamine, noradrénaline, sérotonine) ou cholinergiques dans différentes régions du cerveau, et ont été à l’origine des concepts fondamentaux de transmission diffuse et d’un niveau ambiant de neurotransmetteur, pour lesquels sa contribution est reconnue à travers le monde. Depuis une quinzaine d’année, Laurent Descarries utilisait aussi l’immunocytochimie en microscopie électronique pour étudier la localisation subcellulaire de certains récepteurs et du transporteur membranaire de la sérotonine dans le cerveau du rat, en vue d’une visualisation éventuelle de ces sites fonctionnels par imagerie cérébrale chez l’humain, notamment lors de la dépression et du traitement aux antidépresseurs. Plus récemment, il s’est aussi intéressé à la mise en évidence et au rôle du cophénotype glutamatergique des neurones monoaminergiques et cholinergiques du SNC.
Dès le début de sa carrière, le professeur Descarries s’est impliqué dans la vie académique de l’Université. Au sein même de sa faculté, il d’abord siégé au Conseil pendant de nombreuses années (1986 à 1993, de 1996 à 1999 et de 2006 à 2012) puis a assumé les fonctions de vice-doyen aux études supérieures de 1999 à 2003 alors qu’il devenait secrétaire de la Faculté et ce, jusqu’à 2006. Il a aussi participé aux instances universitaires. C’est ainsi qu’il fut membre du Comité de la recherche (Assemblée universitaire), une première fois de 1977 à 1980, puis de 1991 à 1997, représenté sa faculté au Conseil de la Faculté des études supérieures de 1999 à 2004 et à la Commission des études de 2000 à 2006. Finalement, il a été membre du Conseil de l’Institut universitaire de gériatrie de 2002 à 2005
Parmi ses nombreuses distinctions, il y a lieu de souligner le Prix Léo-Parizeau de l’ACFAS (2005), la Médaille du Cent-Cinquantième Anniversaire et la Médaille d’honneur de l’Association des diplômés et professeurs de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Professeur et mentor apprécié ayant formé plus d’une soixantaine d’étudiants aux cycles supérieurs et stagiaires postdoctoraux, chercheur exceptionnel avec 150 publications de recherche, académicien de réputation internationale et organisateur de plusieurs conférences scientifiques ainsi que membre de nombreuses associations académiques, Laurent Descarries était notre ami à tous et il nous manquera beaucoup. Il laisse dans le deuil son épouse Lucie Leroux, ses trois enfants et ses petits-enfants.
Dr Pierre Drapeau.
Directeur
Département de pathologie et biologie cellulaire
Messages du trésorier Jean-Robert Derome
Le Club informatique
Tous sont invités au Club informatique, en particulier les néophytes. La prochaine rencontre aura lieu le 20 novembre (vers 14h30) au pavillon Roger-Gaudry salle V-221. Cette salle est située près du Pavillon Claire-McNicoll (le Z). Vous pouvez, si vous le désirez, obtenir plus d'information par téléphone au 514-731-4876 ou par courriel à l'adresse suivante jean-robert@deromelyons.ca.
Les envois par courrier électronique
Plusieurs collègues reçoivent maintenant la documentation de l'APRUM par courrier électronique. Si ce n'est pas encore le cas pour vous et que vous voulez vous joindre à eux, communiquez avec nous par téléphone au 514 343-7635 et laissez un message ou envoyez-nous un courriel à l'adresse suivante jean-robert@deromelyons.ca avec copie à : aprum@assoc.umontreal.ca
Vos coordonnées (adresse, téléphone, adresse courriel…) changent?
Envoyez un message à aprum@assoc.umontreal.ca
Ou laissez un message au 514 343-7635
APRUM
Université de Montréal
C.P. 6128, succ. centre-ville
Montréal (Québec)
H3C 3J7