Lettre du 16 février 1999
Chère collègue, cher collègue,
Je profite de l'envoi que vous fait Jean-Paul Lussier, président du Comité des candidatures, pour ajouter mon grain de sel à sa mixture. Je devrais plutôt dire mes grains de "sel et poivre" puisque deux décès récents sont venus assombrir le mélange.
Tout d'abord, il y a celui de Raymond Bélair survenu le 16 janvier dernier. Pendant tout près de quarante ans, Raymond Bélair a consacré le meilleur de ses énergies au Département de physique. Véritable pionnier de ce que fut la Faculté des sciences au tout début des années '40 – l'Université logeait alors rue St-Denis un peu au sud de la rue Ste-Catherine – il a contribué à l'enseignement dispensé par le Département de physique aux générations d'étudiantes et d'étudiants se préparant à poursuivre des études en sciences de la santé (médecine, médecine dentaire, pharmacie, optométrie, diététique, etc.). il était responsable du secteur de l'optique – Raymond Bélair a contribué au bon fonctionnement des laboratoires du département facilitant, de ce fait, la tâche de ses collègues engagés dans la consolidation des programmes d'études et dans le développement des activités de recherche. La communauté universitaire gardera de Raymond Bélair le souvenir d'un collaborateur consciencieux, efficace et d'une grande disponibilité.
Le second décès est celui de Marcel Piché survenu le 12 janvier. Juriste de renom, Marcel Piché est devenu membre du Conseil de l'Université au moment de l'entrée en vigueur de la présente charte, soit en 1967. Avec un dévouement qui ne s'est jamais démenti, il a apporté à la gestion de l'Université une contribution signalée. La fréquentation des professeurs membres du Conseil lui a permis de réaliser l'ampleur du rôle privilégié que doit jouer le corps professoral dans l'élaboration des politiques institutionnelles et dans le développement des activités créatrices essentielles au bon fonctionnement de tout établissement universitaire. Il a conséquemment modulé les jugements qu'il devait porter sur le fonctionnement de l'Université. Ses collègues du Conseil n'ont pas hésité, en temps opportun, à lui confier la responsabilité de Chancelier, poste qu'il a occupé jusqu'à son départ en 1977.
Toujours disponible pour la chose universitaire, il n'a cessé, et sur de nombreux plans, d'appuyer l'établissement dans ses efforts pour atteindre le niveau des grandes universités de recherche. On peut rappeler, à titre d'exemple, le rôle de tout premier plan qu'il a joué à l'Institut de recherches cliniques de Montréal de réputation internationale. Marcel Piché, dans le cadre de ses responsabilités, a beaucoup apporté à l'Université; qu'il en soit chaleureusement remercié.
Je vous informe, en grande primeur, que l'APRUM tiendra son Assemblée générale annuelle le mardi 1er juin à 16 heures laquelle sera suivie de la traditionnelle réception. Il s'agit à l'évidence d'une date à inscrire dans votre carnet favori. En temps utile vous recevrez toutes les informations relatives à ces deux événements.
Quelques collègues sont d'avis qu'il serait utile de constituer un bottin spécial qui contiendrait les adresses électroniques (E-MAIL) des membres de l'Association QUI LE DéSIRENT. Dans le but de connaître votre opinion à ce sujet et surtout pour évaluer l'ampleur du projet à réaliser, je vous invite à communiquer avec moi en utilisant l'une ou l'autre des deux adresses électroniques suivantes:
stpierja@magellan.umontreal.ca
Il va sans dire que ce bottin serait à l'usage exclusif des seuls membres de l'Association qui accepteraient d'y inscrire leur adresse.
Je vous invite chaleureusement à participer à l'opération déclenchée par le Comité des candidatures. Il importe, pour la santé même de l'APRUM, qu'un certain renouvellement se fasse dans la composition du Conseil et que du sang nouveau (et des bras et des cerveaux!) permette à l'Association de s'adapter aux circonstances qui ne manquent pas de se modifier au cours des ans.
Les déjeuners du 3ième jeudi du mois, au restaurant Chez Lévêque, 1030 Ouest Laurier, sont toujours au programme. Venez vous rendre compte qu'ils fournissent une belle occasion de reprendre contact avec le "milieu professoral" que vous avez si bien connu.
Et, bien respectueusement, je vous tire ma révérence.
Jacques St-Pierre
Président
JSP/fsp