Comment ça va l’APRUM ? Bien mais… |
L’assemblée générale annuelle de l’APRUM, tenue en juin dernier constitue une occasion privilégiée de faire le point sur l’état général de notre association. Voici quelques uns des faits saillants de la rencontre :
L’APRUM remplit bien sa mission
Au vu des nombreux accomplissements réalisés en 2014-2015 on ne peut que prendre acte du fait que l’APRUM fonctionne bien et travaille activement à s’acquitter de son mandat de défendre les intérêts des professeurs retraités, de promouvoir leurs droits, d’offrir à ses membres des occasions de rencontre et des activités sociales et de les informer via ses publications et son site web. Ceci étant, certains aspects doivent être améliorés.
La relève : deux nouveaux membres au CA
Dans le bulletin de novembre 2014 le président faisait état du besoin de relève pour notre association. Deux nouveaux membres se joignent au Conseil en remplacement de Raymonde Marinier (Faculté de pharmacie) et Jean-Pierre Proulx (FSÉ : administration et fondements de l’éducation) qui nous ont quitté au terme de quatre et trois ans de loyaux et profitables services. Merci d’avoir mis vos talents et votre temps au service de l’APRUM et de ses membres. Les nouveaux arrivants sont Gisèle Painchaud (FSÉ : didactique) et Yves Lépine (FAS : physique). Le défi de la relève est partiellement comblé.
Le Conseil 2015-2016 se compose des personnes suivantes déclarées élues par le Comité des candidatures présidé pour une dernière fois par Normand Dufort.
NOM | FACULTÉ/DÉPARTEMENT | FONCTION |
Gilles Rondeau | FAS/Service social | Président |
Gisèle Painchaud | FSE/Didactique | Vice-présidente |
Judith Comeau | FAS/Psychologie | Secrétaire |
Jean-Robert Derome | FAS/Physique | Trésorier |
Michèle Bergeron | F. Méd/Orthophonie et audiologie | Conseillère |
Robert Brunet | FAS/Mathématiques | Conseiller |
Marcel Lajeunesse | FAS/EBSI | Conseiller |
Yves Lépine | FAS/Physique | Conseiller |
Priorité au recrutement
Le nombre de membres est à la baisse par rapport aux années précédentes. La tendance se maintenant, il importe d’agir pour corriger le tir. Le recrutement des professeurs au moment de la prise de leur retraite et le rappel de ceux qui ont déjà été membres feront l’objet d’efforts prioritaires en 2015. Il faut renverser la tendance. L’APRUM est en campagne de recrutement et celle-ci doit être considérée comme étant permanente. Plus d’efforts devront être consentis pour rejoindre tous ceux qui sont éligibles à devenir membres et les inciter à le faire.
La perception à la source : un succès
Le moment de notre AGA coïncidait avec la mise en application du projet de prélèvement de la cotisation à la source. On peut maintenant dire que cette opération s’est avérée un succès. Plus des deux tiers des membres présentement en règle avec la trésorerie utilisent le mode de prélèvement à la source. Chaque mois l’APRUM reçoit la tranche de cotisation prélevée à chacune de ces personnes. La perception à la source assure une entrée de fonds régulière et simplifie l’ensemble des opérations tant pour les membres que pour l’association. Nous nous félicitons d’avoir eu recours à ce moyen. Un peu moins d’un tiers ont toujours recours au paiement par chèque. Les deux formes de paiement de la cotisation sont acceptées. C’est le membre qui décide lequel il préfère.
Plus de services par du personnel et moins par des bénévoles.
Un des problèmes de l’APRUM vient de ce que beaucoup du travail à accomplir est effectué par des bénévoles, notamment par les membres du CA et en première ligne les membres de l’exécutif. La nouvelle orientation consiste à confier davantage de tâches à des professionnels ou à des employés occasionnels afin de réduire sensiblement le fardeau sur les épaules des membres tout en employant des moyens plus à la pointe des connaissances et de la technologie. Bien sûr les moyens de l’APRUM sont modestes mais les économies réalisées au cours des années passées sont suffisantes pour assurer en 2015-2016, le bon fonctionnement de l’association tout en faisant ce nécessaire virage. Déjà les premières expériences ont été réalisées à la satisfaction de tous. Cette année en verra d’autres. Toutefois l’association a besoin de plus de ressources à moyen terme pour parvenir à ses fins et maintenir le niveau et la qualité de services auxquels ses membres sont habitués et s’attendent au cours des années subséquentes.
Augmentation de la cotisation au 1er juin 2016
Stable à 40$ depuis 2009, la cotisation n’a pas augmenté, n’a pas suivi l’indice du coût de la vie. Un rattrapage s’impose pour nous donner une meilleure marge de manœuvre, permettre d’atteindre les changements souhaités et assurer ainsi la pérennité de l’APRUM. La demande de hausse a été votée à l’unanimité. Nous avisons dès maintenant les membres que prenant effet le 1er juin 2076, la cotisation sera majorée de 10$ pour être fixée à 50$ par membre.
Gilles Rondeau
Président
Nouvelles de l’état de santé de Jacques St-Pierre |
Plusieurs membres nous demandent périodiquement des nouvelles de l’état de santé de notre président émérite Jacques St-Pierre. Nous l’avons rejoint le 24 août dernier et conversé avec lui pendant une quinzaine de minutes. Jacques emploie le terme de «convenable» pour décrire son état actuel. Sa situation est stable bien qu’il se sente plus faible et souffre d’être confiné à son fauteuil. Son humeur est excellente et il envoie ses salutations à tous les membres. Il a franchi le cap des 95 ans ce 30 août.
Gilles Rondeau
Président de l'APRUM
Repas entre collègues le mardi 15 septembre au restaurant «Les fillettes» (dans les anciens locaux du Paris-Beurre) |
Parmi les bonnes nouvelles apportées par l’été il y a eu celle de l’ouverture d’un nouveau restaurant dans les locaux du Paris-Beurre fermé en décembre 2014. À l’assemblée générale de l’APRUM des membres se sont empressés de nous souligner l’évènement et ont exprimé le souhait que si possible, notre association y tienne éventuellement ses activités. Nous sommes allés, avons goûté, avons lu les critiques, sondé l’opinion de clients, avons pris contact avec les autorités du restaurant et discuté les termes d’une entente avec eux. Nous y sommes parvenus. Les mêmes conditions qui prévalaient au temps du «Paris-Beurre» sont renouvelées mais le prix est modifié. Il est fixé à 25$ taxe et pourboire compris. Ce repas comprend une entrée (soupe ou salade) le choix parmi trois plats principaux et un dessert. Un thé à la menthe sera servi. Il n'y a pas de café.
L’APRUM vous convie donc à la reprise de ses activités qui prendra la forme d’un repas libre entre collègues au restaurant « Les fillettes », 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont), le mardi 15 septembre prochain à midi. Nous espérons que vous serez nombreux à vous joindre à nous ce jour là.
Pour prendre part à cette activité, nous vous demandons de réserver votre place car « Les fillettes » veut connaître à l’avance le nombre de personnes présentes afin de bien planifier la préparation des repas. Le faire est facile.
Deux moyens fort simples sont à votre disposition.
* Le premier est l’envoi d’un courrier électronique à aprum@assoc.umontreal.ca
* Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM.
Dans les deux cas le contenu du message est le même, à savoir : « Je m’appelle XYZ ABC et je serai présent au repas entre collègues du 15 septembre. » Nous vous demandons de nous faire connaître votre intention avant jeudi midi le 10 septembre.
Venez, on vous attend!
Midi conférence sur le «Complexe Outremont» le mardi 27 octobre par le vice-recteur Gérard Boismenu |
C’est le vice-recteur au développement académique et à la transformation institutionnelle Gérard Boismenu qui sera notre premier conférencier de la saison. Il nous présentera le « Complexe Outremont», un projet qualifié d’éminemment important pour le développement de l’Université de Montréal. Pourquoi ce projet? Quelle était l’idée originale et comment a-t-elle évolué pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui? Quels sont les objectifs de ce projet? Peut-on se permettre un tel investissement à l’heure où on sabre dans les dépenses et même dans les enseignements? Le financement du projet est-il assuré? À quelle étape en sommes-nous? Quand le projet sortira-t-il de terre? Bref Gérard Boismenu actuel responsable du projet est la personne la mieux placée et la mieux informée pour nous parler de cet aspect essentiel de l’avenir et de la transformation de notre institution.
Politicologue et universitaire de renom, Gérard Boismenu a mené une remarquable carrière de professeur, chercheur et gestionnaire. Il a occupé la fonction de doyen de la FAS jusqu’en juin dernier. Il siège sur le Conseil d’administration de l’Université Sorbonne Paris Cité et de la Société royale du Canada.
L’APRUM vous invite donc à cette midi conférence au restaurant « Les fillettes », 1226 Van Horne, Outremont H2V 1K3 (métro Outremont), le mardi 27 octobre prochain à midi. Nous espérons que vous serez nombreux à vous joindre à nous ce jour là.
Pour prendre part à cette activité, nous vous demandons de réserver votre place car « Les fillettes » veut connaître à l’avance le nombre de personnes présentes afin de bien planifier la préparation des repas. Le faire est facile.
Deux moyens fort simples sont à votre disposition.
* Le premier est l’envoi d’un courrier électronique à aprum@assoc.umontreal.ca .
* Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM.
Dans les deux cas le contenu du message est le même, à savoir : « Je m’appelle XYZ ABC et je serai présent à la midi conférence du 27 octobre. » Nous vous demandons de nous faire connaître votre intention avant jeudi midi le 22 octobre.
Échanges avec nos collègues de l’APR-UQAM |
Nos collègues de l’UQAM ont aussi leur association de professeurs retraités. Les rapports que l’APRUM entretient avec celle-ci sont ouverts et positifs. Ainsi, dès la fondation du Club de généalogie en mars 2014, des membres de l’Association des professeurs retraités de l’UQAM ont été invités à se joindre aux activités du club et participent régulièrement depuis. Par ailleurs certains membres du Conseil de l’APRUM ont participé à diverses activités organisées par l’APR-UQAM.
Au cours de l’été, il a été convenu entre les présidents d’encourager les membres de cha-cune des deux associations à prendre part à des activités de l’autre association selon leurs intérêts et disponibilités. Bref il y a une ouverture réciproque. Pour participer il suffit simplement de mentionner que vous êtes un membre de l’APRUM et de réserver à l’avance. Pour prendre connaissance des prochaines activités par nos collègues et de la façon de réserver votre place, veuillez vous rendre à l’adresse internet suivante : www.apr-uqam.org
Vous serez très bien accueillis, en très bonne compagnie et retrouverez peut-être certains collègues que vous avez côtoyés à maintes reprises.
Gilles Rondeau
Vous pouvez nous joindre à aprum@assoc.umontreal.ca ou en laissant un message au 514 343-7635 |
Vos coordonnées (adresse, téléphone, adresse courriel…) changent? Dites-le à l'APRUM : (514) 343-7635 ou à aprum@assoc.umontreal. |
Hommage à Benoît Lacroix qui comptera 100 ans de vie le 8 septembre |
Lundi le 8 juin dernier dans le cadre de son cocktail annuel un hommage spécial a été rendu par l’APRUM au Père Benoît Lacroix o.p., professeur retraité, spécialiste des études médiévales qui s’est illustré par la contribution scientifique et sociale exceptionnelle qu’il a apportée durant sa vie à ses étudiants, à sa discipline, à l’Université de Montréal, de même qu’à la société québécoise et plus largement au monde. Cet hommage a été publié sur le site web de l’APRUM. Certains membres qui n’ont pu se rendre au cocktail n’ont peut-être pas eu non plus l’occasion d’en prendre connaissance. De surcroît, comme le Père Lacroix aura 100 ans le 8 septembre 2015 nous avons estimé que la parution de la présente édition des «Nouvelles de l’APRUM» coïncidant avec son anniversaire de naissance, il était approprié de publier dans ces pages l’hommage que le président de l’APRUM lui a rendu au nom de l’association et de ses membres. En voici le contenu.
«Père Benoît Lacroix, frère de l’ordre prêcheur, Joachim Lacroix, fils de Caïus, vous êtes né à Saint-Michel de Bellechasse, le 8 septembre 1915. Après votre collège classique complété au séminaire de Ste-Anne-de-la-Pocatière en 1936, vous obtenez une licence en théologie du Collège des Dominicains à Ottawa en 1941, et un doctorat en sciences médiévales de l'Institut d'études médiévales de Toronto en 1951 réussi avec le concours de votre mentor Étienne Gilson. Vous poursuivez alors des études post-doctorales d’abord à l’École pratique des hautes études à Paris en 1952-1953 puis, grâce à une Bourse Guggenheim, à l’université Harvard, en 1959-1960.
Vous enseignez à l’Université de Montréal de 1944 année où vous êtes engagé comme professeur assistant jusqu’à à 1981 année où vous êtes nommé professeur émérite. Vous quittez alors « non pour prendre une retraite bien méritée mais, nous dites-vous, pour travailler plus librement dans « l’université élargie de tous ceux qui cherchent autrement et ailleurs ».
Ces 37 ans de carrière à l’Université de Montréal vous les passez au département d’études médiévales qui relève à l’époque de la faculté de philosophie. Nous avons retracé dans les archives de l’Université une lettre datée du 8 octobre 1952 adressée par le doyen de la Faculté de philosophie, le Père Louis-M. Régis au recteur de l’Université, Mgr Olivier Maurault. Le Père Régis plaide en faveur d’un séjour d’études pour le jeune professeur que vous êtes auprès du professeur Henri-Irénée Marrou spécialiste de l’enseignement de l’historiographie à la Sorbonne. Entre autres arguments il mentionne que l’Université sortira gagnante puisque «la nouvelle compétence acquise par le Père Lacroix demeurera à son service aussi longtemps que la santé et l’âge rendront la chose possible». On peut en effet dire rétrospectivement que l’Université a bénéficié et profite encore et toujours des retombées consécutives à cet investissement.
Ici, à l’Université, vous devenez professeur agrégé dès que vos études de doctorat sont complétées en 1951 puis professeur titulaire en 1960. À deux reprises consécutives vous êtes nommé directeur du département d’études médiévales. Vous occupez ainsi ce poste de juin 1963 à juin 1969. Puis vous reprenez du service à ce même poste en 1971 à titre d’administrateur par délégation de pouvoirs du doyen. De plus vous siégez au Conseil de la Faculté. Bref, vous êtes au service de l’institution comme professeur et administrateur de votre département.
Mais vous ne vous cantonnez pas à la seule Université de Montréal. Vous publiez et rayonnez à travers le monde. Ainsi vous êtes tour à tour professeur invité à l’Université impériale de Kyoto au Japon puis à l’Université Butare au Rwanda. De 1973 à 1976, vous occupez la chaire d’études québécoises à l’Université de Caen en France.
Mais au-delà de votre carrière académique que nous venons d’évoquer, vous jouez un rôle déterminant dans notre société comme théologien, philosophe, médiéviste, historien et professeur
Ainsi vous êtes directeur-fondateur de « Vie des Lettres canadiennes » (1956 à 1975), directeur-fondateur du Centre d'études des religions populaires depuis 1967, directeur de l'édition critique des œuvres de St-Denys Garneau (1971) et de celles de Lionel-Groulx (1979 et suiv.); pendant onze ans, soit de 1979 à 1990, vous êtes chercheur associé à l'Institut québécois de recherche sur la culture dirigé par Fernand Dumont; vous êtes aussi, depuis 1994, directeur-fondateur de Les Cahiers d'histoire du Québec au XXe siècle.
Profondément humaniste, vous êtes une figure marquante de la culture québécoise et avez participé à maints débats et questionnements sur la religion, l’histoire, la culture, la société québécoise. Avant tout vous êtes un homme qui, réfléchit et s’investit beaucoup dans les questions qu’il aborde et surtout partage ses pensées, ouvre un dialogue avec l’autre, à la recherche de la vérité. Votre curiosité naturelle vous amène à approcher une multitude de sujets qui deviennent autant d’objets d’études et d’exploration. En ce sens on ne peut vous circonscrire. On dit que vous possédez une grande sagesse porteuse d'espoir, que vous êtes un homme fascinant, capable de capter le côté lumineux des choses, de saisir la vie même dans les coins les plus obscurs de notre histoire.
Vous avez publié plus de 22 livres. Je n’ose en faire la nomenclature ici ni en choisir quelques uns tellement vos intérêts couvrent large. Vous êtes et demeurez un des intellectuels qui a le plus marqué le Québec et qui continue encore et toujours à nous interpeller.
À preuve , ce livre que vous avez publié en 2014 avec une professeure de psychiatrie de l’Université de Montréal, Odette Bernazzi intitulé «Santé mentale, santé spirituelle : dialogues entre une psychiatre et un théologien» (Médiaspaul Canada). Par cet écrit, vous entrez à la faculté de médecine et contribuez par ce fait à la formation actuelle des étudiants de psychiatrie et bien sûr, nous aidez à faire le rapprochement entre ces deux aspects de notre vie.
Nous ne sommes pas les premiers à vous honorer mais nous tenions en tant que pairs et collègues à le faire à notre tour. Voici quelques une des distinctions qui, dans le passé vous ont été accordées. Vous êtes élu membre de l'Académie des Sciences morales et politiques en 1971; membre de la Société royale du Canada en 1971 ; devenez en 1985 Officier de l'Ordre du Canada et en 1996, Grand Officier de l'Ordre national du Québec. Vous recevez en 1981 le prix Léon-Gérin qui souligne votre apport de chercheur dans le domaine des sciences humaines et sociales et enfin l'Université de Sherbrooke vous décerne en 1990 un doctorat honorifique.
Père Benoît Lacroix, professeur retraité, spécialiste des études médiévales, vous vous êtes illustré par la contribution scientifique et sociale exceptionnelle que vous avez ap-portée durant l’ensemble de votre vie tant à vos étudiants, à votre discipline, à l’Université de Montréal, qu’à la société québécoise et plus largement au monde. Recevez cher collègue, le présent hommage que nous vous adressons comme une marque de notre reconnaissance et de notre admiration pour l’ensemble de vos réalisations et accomplissements.
Afin que vous puissiez conserver un souvenir tangible de notre appréciation je vais demander à mes collègues membres de notre conseil d’administration Jean-Pierre Proulx et Jean-Robert Derome que vous côtoyez depuis des années à la Communauté chrétienne Saint-Albert-le-Grand de vous offrir ce modeste présent au nom de l’APRUM.»
Gilles Rondeau
Président de l’APRUM
Conférence de la professeure Hélène Delisle le 17 novembre prochain |
L’APRUM est fière d’annoncer que l’invité pour sa seconde midi-conférence sera la professeure Hélène Delisle, du département de nutrition de la Faculté de médecine. Nouvelle retraitée, Hélène Delisle a été nommée professeure émérite lors de la collation des grades 2015. Elle a développé le secteur de la nutrition internationale au sein de son département. Son sujet choisi a pour titre :
«Le partenariat entre universités, une stratégie gagnante pour réduire la malnutrition en Afrique francophone»
Inscrivez cette activité à votre agenda dès maintenant!
Les envois par courrier électronique |
Plusieurs collègues reçoivent maintenant la documentation de l'APRUM par courrier électronique.
Si ce n'est pas encore le cas pour vous et que vous voulez faire de même,
communiquez avec nous par téléphone au 514 343-7635 et laissez un message
ou envoyez-nous un courriel à l'adresse suivante :
jean-robert@deromelyons.ca
avec copie à : aprum@assoc.umontreal.ca
Jean-Robert Derome
Honneurs conférés à trois professeurs retraités |
Lise Gauvin reçue officière de l’Ordre national du Québec Le 15 juin dernier le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a conféré à notre collègue Lise , profeseure émérite du département des littératures de langue française le titre d’officière de l’Ordre national du Québec. Voici l’hommage qu’il lui a rendu en cette occasion. «Spécialiste des rapports entre langue et littérature, Lise Gauvin s’est révélée, au cours des années, une figure incontournable de l’analyse de la littérature québécoise. Mettant en perspective la situation des écrivains et écrivaines du Québec avec celle des auteurs et auteures d’autres aires francophones, elle a peint une immense fresque sur l’acte d’écrire en français, tel qu’il s’inscrit dans les sphères littéraire, culturelle et politique. Ses publications, qui portent sur la littérature québécoise ainsi que sur les autres littératures francophones (acadienne, antillaise, belge, maghrébine, etc.), sont d’orientation très est d’ailleurs l'une des rares critiques à embrasser l'ensemble de la Francophonie. En plus de ses essais, elle a publié des nouvelles et des récits avec succès.» |
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Michèle Bergeron récipiendaire du «Prix Germaine Huot 2015 » Le 16 juin dernier, notre collègue membre du Conseil de l’APRUM, Michèle Bergeron professeure en orthophonie et audiologie à l'Université de Montréal a reçu le «Prix Germaine Huot 2015». Ce prix constitue la plus haute récompense décernée par l'Ordre des ortophonistes et audiologistes du Québec à un de ses membres en reconnaissance de sa contribution remarquable à la profession au cours de sa carrière. |
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Gilles Rondeau lauréat du «Prix du Conseil interprofessionnel du Québec 2015» Le 15 mai, lors du dîner annuel du Conseil interprofessionnel du Québec, c’était au tour de notre collègue et président de l’APRUM, Gilles Rondeau, d’être honoré pour sa contribution en carrière. Travailleur social et professeur émérite à l'École de service social de l'Université de Montréal, Gilles Rondeau a été nommé lauréat du «Prix du Conseil interprofessionnel du Québec 2015» (CIQ), soit la plus haute distinction accordée annuellement par l'organisme regroupant les 45 ordres professionnels et leurs 371,000 membres à un professionnel pour son apport exceptionnel au système professionnel et à son rayonnement. |
Notices nécrologiques |
Les notices nécrologiques sont des hommages réservés habituellement aux professeurs retraités qui ont fait carrière en totalité ou en grande partie à l’Université de Montréal. Exceptionnellement toutefois, un tel hommage pourra être publié lorsqu’il s’agit d’une personne ayant servi comme officier supérieur de l’Université et qui a apporté une contribution importante à l’institution et à ses professeurs.
À la mémoire de Roch Carbonneau
Le professeur Roch Carbonneau nous a quittés le 13 mai dernier à l'âge de 83 ans. Ses anciens collègues et étudiants se souviennent de lui comme étant un homme sensible, affable, dévoué et indulgent. On peut dire que Roch Carbonneau n'a pas fait les choses comme les autres et qu'il a eu une carrière assez atypique. Dans un premier temps, Roch Carbonneau a été nommé chargé d'enseignement au Département de sciences biologiques, en 1962. Il avait obtenu sa maîtrise de notre département l'année précédente et y effectuait alors son doctorat sous la direction du professeur Jean-Marie Demers, lui-même décédé l'année dernière.
C'est en 1964, année d'obtention de son diplôme de Ph.D., que Roch Carbonneau est nommé pro-fesseur adjoint au Département de sciences biologiques. Un an plus tard, il part faire un stage postdoctoral au SUNY (State University, New York), en tant que fellow de l'OTAN, et agit également comme lecturer in histology and gross anatomy. Il revient au Département en 1967 et offrira durant toute sa carrière des enseignements en physiologie animale et en endocrinologie. Roch Carbonneau est promu professeur agrégé en 1971 et durant cette même année académique, il assure des charges de cours à l'UQÀM pour remplacer des professeurs, qui décédé qui en congé de maladie. En parallèle, de 1970 à 1972, il est adjoint au directeur du Service de l'admission de la Faculté des sciences. Il passe à demi-temps dès 1972, alors que la FAS, Faculté des arts et des sciences, voit le jour et le demeure jusqu'en 1983. Durant tout ce temps, Roch Carbonneau est directeur adjoint du SFGE, le Service facultaire de gestion des études. Mentionnons qu'il a été un acteur important dans la création du Mineur arts et sciences.
Il revient à plein temps au Département pour en prendre la direction et, ce, jusqu'en 1988. C'est durant son mandat que le Département a connu un développement significatif en recherche et, grâce à une planification stratégique, a privilégié deux axes, soit l'écologie des eaux douces et la biologie végétale. Ces choix se sont avérés judicieux: le GRIL, Groupe de recherche interuniversitaire en limnologie, et l'IRBV, Institut de recherche en biologie végétale, les résultats matures de cette planification, sont reconnus mondialement pour la qualité, l'ampleur et la pertinence des travaux réalisés. Quand Raymond McNeil prend la relève à la direction du Département, Roch Carbonneau devient son adjoint pour les études de premier cycle durant son premier mandat. C'est le 1er septembre 1996 que Roch Carbonneau a pris une retraite bien méritée. Durant toutes ces années il a assuré une charge d'enseignement pleine et entière. Roch Carbonneau était très à l'écoute des étudiants et en prenait toujours la défense. Ses anciens collègues et étudiants lui sont reconnaissants pour ce qu'ils ont appris de lui, et on ne parle bien sûr pas seulement de physiologie... Roch Carbonneau était un modèle d'altruisme.
Thérèse Cabana
Professeure
Département de sciences biologiques
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Hommage au professeur Pierre Gendreau
Le professeur Pierre Gendreau est décédé le 24 décembre 2014.
Il a été professeur au département de psychologie de 1977 à 2000. Passionné par le développement et l’identité professionnelle du psychologue, il a contribué à consolider la formation du psychologue au département de psychologie en cherchant à promouvoir une formation intégrant les dimensions professionnelles et scientifiques.
Le professeur Gendreau a exercé deux grandes fonctions de direction soit celle de la clinique universitaire de psychologie de l’Université de Montréal et celle de directeur adjoint du département de psychologie. Il aut se rappeler que Pierre Gendreau est arrivé au département de psychologie fort d’une solide expérience de bâtisseur de la profession de psychologue. En effet, il a été le premier secrétaire général de l’Ordre des Psychologues du Québec de 1966 à 1972, puis président de 1973 à 1977. Il a aussi été président du Conseil Interprofessionnel du Québec de 1976 à 1977. Il a largement contribué à donner des bases identitaires solides à la profession et en particulier à la pratique de la psychologie.
À travers ses enseignements, ses recherches et ses responsabilités au département, il a poursuivi ses travaux contribuant à démontrer la pertinence sociale et économique de la psychologie. À travers ses divers travaux, la question de la formation du psychologue était centrale. Quelles sont les bases théoriques que devraient avoir tout psychologue ? Quelles compétences pratiques devrait-il posséder ? Comment former le futur psychologue ? Voilà autant de questions qui l’intéressaient au plus haut point.
Conscient de l’importance grandissante des enjeux éthiques dans la pratique professionnelle, il a développé un cours d’éthique aux études supérieures en psychologie axé sur le développement d’une pratique réflexive bien incarnée.
Cette description des fonctions et des réalisations du professeur Gendreau n’est en fait qu’un pâle reflet de ce qu’il laisse dans la vie de ceux et celles qui l’ont côtoyés en particulier les étudiants(es). Autant dans ses cours d’éthique que dans ses fonctions de directeur du service universitaire de psychologie et de directeur-adjoint, il démontrait des attitudes d’ouverture au dialogue, de disponibilité, d’engagement fiable et de générosité qui ont touchées de façon significative la vie de plusieurs. Que d’étudiants et d’étudiantes ont témoigné ouvertement du caractère humain et humanisant qu’apportait Pierre Gendreau à la vie académique et administrative du département. Toucher la vie des gens qui nous entourent laisse souvent des traces indélébiles bien au delà des mots.
Conrad Lecomte
Huguette Bégin
Professeurs honoraires
Département de psychologie
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Hommage posthume au Dr Aurèle Beaulnes, fondateur du Département de pharmacologie de la Faculté de médecine
Le 16 mars 2015 survenait le décès du Dr Aurèle Beaulnes, grand pionnier de l’enseignement et de la recherche en pharmacologie à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.
Il y a une vieille connivence - depuis la naissance de la physiologie et de la pharmacologie modernes au XIXème siècle, - entre ces deux disciplines des sciences de base des facultés de médecine. Plus d’un physiologiste est devenu pharmacologue en explorant la relation concentration-réponse des agents pharmacologiques, ou encore en recherchant les "substances réceptives", c’est-à-dire les récepteurs auxquels ils se lient pour agir. C’est le cas du Dr Aurèle Beaulnes, d’abord recruté comme professeur de physiologie, puis fondateur du Département de pharmacologie en 1959 après une formation postdoctorale dans ce domaine aux États-Unis et en Europe à l’Université d’Oxford. Avec ses collègues physiologistes et ses étudiants en pharmacologie, il a, à partir du premier laboratoire de pharmacologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, publié plusieurs études concernant la pharmacologie cardiovasculaire et la neuro-pharmacologie, deux des principaux axes de recherche du Département de pharmacologie au-jourd’hui encore. Voici quelques commentaires de ses collaborateurs de la première heure.
"Dr Beaulnes pionnier et visionnaire a fondé le Département de pharmacologie à partir d'un petit local légué par le Département de physiologie, dans lequel nous étions une douzaine de personnes, ( étudiants, personnel technique, secrétaire, ) tous dirigés par un patron enthousiaste, courageux et dynamique, que nous admirions. Il nous a laissé le souvenir d’un professeur exceptionnel de la pharmacologie classique, enseignée aux étudiants du premier cycle ainsi qu’à ceux, moins nombreux, inscrits aux études supérieures. A l’heure où le CHUM se réalise enfin, il faut se rappeler que Dr Beaulnes fut un ardent promoteur de la création d’un hôpital universitaire pour la faculté, ne se laissant pas abattre par les problèmes politiques, techniques et financiers." (Dr Jean-Claude Panisset, premier étudiant au Ph.D. d’Aurèle Beaulnes).
"La création du Département de pharmacologie, c’était donc son idée! Il faut se rappeler qu’avant l’enseignement de la pharmacologie et de la pharmacodynamie, nous, médecins, ne savions pas trop ce que nous faisions lorsque nous prescrivions des médicaments." (Dr Pierre Biron, recruté comme professeur en 1964 sous la direction d’Aurèle Beaulnes).
"J’ai eu le privilège de faire partie de la première cohorte d’étudiants en médecine qui ont reçu l’enseignement de la pharmacologie dispensé par Aurèle Beaulnes. Ce qui m’a alors fortement impressionné, c’est bien sûr la compétence d’Aurèle, mais aussi et surtout sa passion pour l’enseignement, le plaisir qu’il avait à transmettre les principes de la pharmacologie à ses étudiants, se manifestant chez lui par un sourire constamment accroché à ses lèvres. Ce contact a été pour moi source d’inspiration et fut déterminant dans le choix d’une carrière universitaire en pharmacologie et en toxicologie." (Dr Jules Brodeur, M.Sc. en pharmacologie sous la direction d’Aurèle Beaulnes)
Après ce passage marquant à l’Université de Montréal, Dr Beaulnes a ensuite fait profiter d’autres établissements universitaires de ses talents de concepteur scientifique et d’organisateur, y contribuant à consolider dans l’un (Université de Sherbrooke), une Faculté de médecine naissante et dans l’autre (Université du Québec – INRS), un Institut de recherche réputé (Institut Armand-Frappier).
C’est avec fierté que nous poursuivons cette mission d’enseignement de la pharmacologie et accueillons les conférenciers à nos séminaires de recherche hebdomadaires dans la salle Aurèle-Beaulnes du Pavillon Roger-Gaudry, qu’il avait lui-même inaugurée le 26 novembre 1999.
René Cardinal, professeur titulaire
Jean-Philippe Gratton, professeur titulaire et directeur
Département de pharmacologie, Faculté de médecine
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Hommage au professeur Ramón Pelinski
C’est avec émotion que nous avons appris le décès, survenu le 6 juillet dernier, de notre éminent collègue Ramón Pelinski, professeur à la Faculté de musique de 1976 à 1995.
Après des études de piano à Cordoba, de philosophieà Cracovie, d’analyse avec Messiaen à Paris et de musicologie à Munich (sa thèse publiée en allemand porte sur la musique du siècle d’or espagnol), il est d’abord professeur de musicologie à l’Université d’Ottawa de 1973 à 1977. Il entre à la Faculté de musique en 1976 où s’ouvre un poste consacré aux musiques baroques et classiques, désireux aussi de participer aux travaux qui s’y développent à la fois sur la sémiologie musicale et sur la musique des Inuit. Il déborde ainsi l’enseignement de la seule musique européenne en s’impliquant dans les travaux de sémiologie musicale autour des Inuit et dans la pratique et l’étude des musiques populaires, comme en témoignent à la fois sa participation à la création, en 1980, de la Revue de musique des universités canadiennes (aujourd’hui Intersections) et celle, en 1995, de la revue électronique Trans, au nom bien significatif. Il a également et notamment publié un recueil de chants inuit, destiné aux autochtones, avec les textes en inuktitut (1979) et La musique des Inuit du Caribou aux Presses de l’Université de Montréal, en 1981, qui témoigne de son intérêt pour cette culture et pour la sémiologie. Il leur consacre aussi un disque publié chez UMMUS à la Faculté de musique.
Pianiste et compositeur, il anime de 1978 à 1988 le premier groupe de tango argentin au Canada, Tango x 4, qui existe toujours. Soucieux de favoriser aussi bien le tango « à danser » que le tango de concert (dans le style d’Astor Piazzola), il fonde respectivement Tango X 3 et Métatango. Fait remarquable, il insérait dans ses arrangements des citations et des éléments stylistiques empruntés aux musiques classiques et contemporaines de l’Europe, contribuant ainsi à la rencontre de pratiques musicales dont il regrettait à juste titre la séparation. Parallèlement à l’exécution du tango, il écrit et réunit diverses études musicologiques sur « le tango nomade » en un ouvrage publié en français (1995) et en espagnol (2000), qui se termine avec la partition d’un tango de sa composition.
Avec le premier cours consacré aux musiques populaires au début des années 1990, il donne à la Faculté de musique une orientation qui se poursuit intensément aujourd’hui. C’est ainsi que, au fil des années, aussi bien comme artiste que musicologue, il s’éloigna de l’orientation structuraliste et moderniste des premières années de sa carrière, pour se faire le défenseur et le promoteur d’une conception postmoderne de la musicologie avant même qu’elle ne se répande. En témoigne son important bilan encyclopédique sur l’ethnomusicologie contemporaine publié en 2004.
Ce panorama permet de comprendre pourquoi ses collègues et ses étudiants ont pu bénéficier à la fois de sa maîtrise de plusieurs langues, de sa conception d’une pédagogie transversale des savoirs et des savoirs faire, de son érudition humaniste et de ses compétences multiples : compositeur, pianiste, musicologue, ethnomusicologue et philosophe. La Faculté de musique ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans tout ce qu’il y a introduit et apporté.
Monique Desroches, professeure titulaire, Faculté de musique
Jean-Jacques Nattiez, professeur émérite, Faculté de musique
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