LETTRE DU PRÉSIDENT
L’importance de donner
Dans quelques jours, soit le 10 mars, la Grande campagne de l’Université de Montréal sera lancée officiellement sur le campus.
Déjà nous professeurs retraités avons beaucoup contribué à l’Université de Montréal et à la réalisation de sa mission. On nous sollicite une nouvelle fois. Pourquoi donner lorsqu’on a déjà amplement fourni de nous-mêmes pendant toutes ces années où nous avons été professeurs et chercheurs à l’Université? En fait, nous n’avons pas, à strictement parler, le devoir de donner. Si nous nous engageons à le faire, c’est essentiellement parce que nous croyons en ce que nous avons fait et voulons que l’Université de Montréal continue dans cette voie avec plus de force et de qualité encore. Nous appartenons à cette génération de professeurs qui a permis à l’Université de se développer et à devenir une des meilleures au monde. Nous avons permis par notre travail que l’Université de Montréal devienne un lieu de développement des connaissances et des savoirs extrêmement important et central pour notre société. Nous croyons en la valeur de la formation universitaire et voulons que l’impulsion que nous lui avons donnée se poursuive avec plus de force encore.
Grâce à la valeur de ses professeurs en poste et retraités, la qualité de l’enseignement et de la recherche de l’Université de Montréal est reconnue mondialement et nous en sommes très fiers. Aujourd’hui, à l’aube de cette grande campagne, je propose que chacun d’entre nous accepte de faire un don à la hauteur de ses moyens envers une des priorités de notre institution. Chaque don, petit ou grand, est important et démontre notre volonté de poursuivre notre engagement envers l’Université de Montréal. Votre geste généreux se répercutera sur l’ensemble de la communauté universitaire.
Notre université a d’énormes besoins. Un secteur particulièrement névralgique pour son avancement et celui de ses étudiants est le développement de bourses destinées à ces derniers.
Attirer et retenir les meilleurs étudiantes et étudiants, les encourager à s’initier à la recherche puis à s’associer à nous dans le développement des connaissances passe par la nécessité de doter notre université d’un programme de bourses à la hauteur de ses ambitions. Les bourses aux étudiantes et étudiants constituent une des composantes essentielles à l’atteinte des objectifs visés par notre institution. Je me permets de proposer aux membres de notre association de professeurs retraités de contribuer par leurs dons à augmenter significativement l’offre de bourses à nos étudiantes et étudiants.
En accord avec le mot de ralliement qui sera donné sur le campus, j’aimerais donc vous suggérer d’affecter votre don aux bourses de la réussite, un fonds institutionnel qui vise à aider nos étudiants à déployer leurs talents, à les soutenir dans leur formation, à les encourager à poursuivre leur parcours aux cycles supérieurs et enfin, à récompenser ceux et celles qui se démarquent et s’engagent dans leur communauté.
Une des grandes priorités de notre institution est, en ce moment, le fonds aux bourses de la réussite, un fonds institutionnel qui vise à aider nos étudiants à déployer leurs talents, à les soutenir dans leur formation, à les encourager à poursuivre leur parcours aux cycles supérieurs et enfin, à récompenser ceux et celles qui se démarquent et s’engagent dans leur communauté.
Nos étudiantes et étudiants sont ceux qui façonneront l’avenir de notre société. Ils comptent sur votre enthousiasme et votre généreux engagement à leur endroit pour les prochaines années.
Je suis conscient que plusieurs parmi vous sont déjà donateurs et je vous en félicite. Si tel est le cas, je vous invite aujourd’hui à considérer de vous rallier à cet objectif, soit en ajustant votre don annuel et son affectation, soit en augmentant la valeur de votre don afin qu’il puisse permettre la remise d’une ou de plusieurs bourses d’études.
Merci de votre appui à l’Université de Montréal et de votre contribution à ses étudiantes et étudiants.
Gilles Rondeau,
Président de l'APRUM
Midi-conférence du démographe Hubert Charbonneau le mardi 18 mars
Dans le cadre des activités marquant le lancement du Club de généalogie, le démographe Hubert Charbonneau, professeur retraité du département de démographie sera l’invité de l’APRUM. Il a intitulé sa conférence « Mères de tout un peuple? La descendance des Filles du roi ». Cette conférence se situe dans le prolongement des célébrations du 350e anniversaire de l’arrivée, à partir de 1663, de ces quelque 730 jeunes femmes fort attendues dans une Nouvelle-France où les hommes étaient beaucoup plus nombreux. C’est Marguerite Bourgeois qui a popularisé leur nom. Le baron de Lahontan s’est chargé de leur faire une mauvaise et fausse réputation!
Tous les membres de l’APRUM sont invités à assister à la conférence. Pour prendre part à cette activité, nous vous demandons de réserver votre place, car « Le Paris Beurre » veut connaître à l’avance le nombre de personnes présentes afin de bien planifier la préparation des repas.
Réserver est facile et deux moyens fort simples de le faire sont à votre disposition.
* Le premier est l’envoi d’un courrier électronique à aprum@assoc.umontreal.ca .
* Le second est de laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM.
Dans les deux cas, le contenu du message est le même, à savoir : « Je m’appelle XYZ ABC et je serai présent au repas du 18 mars ». Vous avez jusqu’à jeudi midi le 13 mars pour faire votre réservation.
On vous accueillera avec grand plaisir!
Gilles Rondeau,
Responsable des midi-conférences
Première rencontre du Club de généalogie le 18 mars à 14h15
Tel que nous vous l’avions annoncé le mois dernier le Club de généalogie de l’APRUM tiendra sa première rencontre immédiatement après la midi-conférence. L’activité se tiendra dans la salle G-406 du pavillon Marie-Victorin. Ce local est situé à proximité de la porte donnant sur la rue Vincent d’Indy. Cette première rencontre vise essentiellement à vérifier les attentes des personnes intéressées et à présenter quelques propositions d’activités.
Toute personne intéressée par la généalogie est invitée à se rendre à la salle pour y rencontrer les responsables, faire connaissance et prendre part au club. Nul doute qu’aux 18 membres qui déjà ont manifesté leur intérêt à faire partie de ce club, d’autres souhaiteront s’y joindre. Simples profanes autant qu’experts sont conviés.
Notez que la midi-conférence et la rencontre du Club de généalogie sont deux activités distinctes. Il n’est pas nécessaire de participer à l’une pour assister à l’autre. Nous vous encourageons cependant à participer aux deux selon votre choix et vos disponibilités.
Jean-Pierre Proulx
Michèle Bergeron
Coresponsables du Club de généalogiePour des informations supplémentaires, contacter :
Jean-Pierre Proulx au 514-481-0630 ou jean_pierre.proulx@sympatico.ca
John Parisella esquisse un panorama des principaux enjeux politiques pour les États-Unis, le Canada et le Québec en 2014
Le passage de John Parisella à l’APRUM le 18 février dernier a été un moment des plus stimulant et instructif pour tous ceux qui se sont déplacés pour entendre ce pédagogue et communicateur de renom et avoir l’opportunité d’échanger directement avec lui.
Chroniqueur et commentateur politique fréquemment invité dans les émissions d’affaires publiques pour traiter des enjeux politiques John Parisella enseigne depuis 2012 à l’École de gestion des HEC et au Département de science politique de l’Université de Montréal.
Le sujet qu’il a traité avait pour titre « Les enjeux de l’actualité en 2014; un survol de la scène politique au Canada, au Québec et aux États-Unis ».
Au cours de sa présentation, John Parisella a successivement fait état de la rencontre des dirigeants du Mexique, Canada et États-Unis, des prochaines élections américaines et de leurs candidats, de l’autonomie de plus en plus grande des États-Unis au plan énergétique. Au niveau du Canada il a livré sa perception sur les forces et faiblesses des parties en place, soupesant les avantages et faiblesses des trois chefs de parti. Il a commenté les résultats du sondage paru le matin sur les chances des partis relativement à une élection au Québec dans un avenir rapproché. Les jeux ne sont pas encore faits selon lui à cause de la fluidité du vote qui prévaut chez une bonne partie de l’électorat. Le chiffre magique de 35 % est celui recherché par chaque parti. Au terme de sa présentation, John Parisella s’est aimablement prêté au jeu des questions, commentaires et opinions avec les professeurs retraités.
John Parisella est aussi le directeur exécutif de la Grande campagne de financement de HEC Montréal, Polytechnique Montréal et de l’Université de Montréal.
Avec Chantal Thomas, directrice du Bureau de développement de l’UdeM il a expliqué en introduction, les objectifs de la Grande campagne, son organisation et sollicité notre participation à celle-ci.
Gilles Rondeau
Témoignage d’un collègue sur l’activité physique
Suite à la lettre du président du mois dernier sur l’activité physique, un collègue retraité nous a transmis le témoignage suivant que nous rendons public avec son assentiment.
« Excellente idée d’encourager les collègues à faire de l’activité physique avec des exemples de « late starters ». Nous avons tous en nous un athlète qui n’attend qu’un petit coup de pouce pour se révéler.
J’ai commencé à faire du jogging sérieusement à 63 ans après avoir rencontré un octogénaire qui avait commencé à courir à 74 ans et qui terminait des courses de 10 km en même temps que ma fille de 32 ans. Un an plus tard, je courais un semi-marathon et deux ans plus tard j’ai commencé à courir deux marathons et deux semi-marathons par année. Je me classe régulièrement parmi les premiers de mon groupe d’âge et il y a généralement plus de la moitié des participants de 40 ans et moins qui terminent derrière moi. Se sentir plus en forme à 69 ans qu’on ne l’était à 40 ans est un très grand plaisir.
Au plaisir de se rencontrer au Marathon de Montréal. »
Richard E. Tremblay
FAS psychologie
FAS psychoéducation
Les collègues publient
Comme vous le savez, "Les Grains de sagesse" comporte une chronique intitulée "Les collègues publient". J’ai succédéà Jean Cléo Godin comme responsable de cette chronique qui se charge de faire le compte-rendu critique des publications récentes des professeurs retraités, la vôtre éventuellement.
Si vous avez dernièrement publié un livre, une œuvre originale, littéraire ou scientifique, avisez-nous par courriel ou par téléphone de votre dernière publication et faites-nous la parvenir aux bureaux de l’APRUM. Nous en ferons la recension dans un prochain numéro.
Jacques Boucher
À venir
Nous vous rappelons de noter à votre agenda la tenue prochaine de la troisième midi-conférence de l’APRUM. Les midis-conférences se déroulent dans une atmosphère décontractée et conviviale et abordent des sujets susceptibles d’intéresser les professeurs retraités. Après John Parisella le 18 février et Hubert Charbonneau le 18 mars, l’APRUM accueillera le mardi 15 avril prochain le Dr Marcel J. Rheault. Celui-ci a intitulé sa conférence « La rivalité universitaire Québec-Montréal revisitée 150 ans plus tard. » Ses propos porteront essentiellement sur le conflit entre Québec et Montréal qui a marqué la difficile naissance de l’Université de Montréal, une querelle qui s’est étendue sur plus de 70 ans. Auteur d’un livre qui porte le titre de la conférence, le Dr Rheault a été chirurgien et professeur titulaire à la faculté de médecine. À sa retraite il est retourné aux études et a obtenu une maîtrise en histoire.
Gilles Rondeau
Responsable des midi-conférences
Vous pouvez nous joindre à aprum@assoc.umontreal.ca Ou en laissant un message au 514 343-7635
Vos coordonnées (adresse, téléphone, adresse courriel…) changent? Dites-le à l'APRUM : (514) 343-7635 ou à aprum@assoc.umontreal.ca
Suivez l’exemple de Jean-Pierre
Notre collègue Jean-Pierre Proulx a récemment posé un geste qui lui a valu les félicitations de tous et qui a amené à une plus grande reconnaissance de la contribution des professeurs retraités à leur département ou faculté. Sur la question de la place des professeurs retraités sur les sites internet de chaque département il a été spécifié par l’Université que cette question relève essentiellement de chaque unité ou département. Chacun est responsable pour son propre site. Prenant acte de cette situation Jean-Pierre a écrit à sa doyenne et demandé de faire une place aux retraités sur le site internet de leur faculté.
Il a fait valoir son idée de la façon suivante
« Notre association vise notamment à favoriser leur participation à la vie de l'université, même si nous n'y travaillons plus. […] Plusieurs retraités sont en effet toujours actifs. Ils continuent de publier, ils participent à des colloques ou rendent des services à la collectivité de diverses manières. Aussi, il serait intéressant d'ajouter sur le site des départements, sous l'onglet "personnel", une autre catégorie, soit celle des retraités. Ceux-ci, selon des normes à préciser, pourraient périodiquement y faire part de leurs activités universitaires ».
La doyenne a aussitôt donné son accord enthousiaste et procédé aux premières consultations en vue d’effectuer ce changement.
Nous encourageons les membres de notre association à vérifier la place qui est faite aux professeurs retraités dans leur département ou faculté et à prendre, s’il y a lieu, une initiative semblable à celle de notre collègue Jean-Pierre Proulx.
Gilles Rondeau
Président de l’APRUM
Les envois par courrier électronique
Plusieurs collègues reçoivent maintenant la documentation de l'APRUM par courrier électronique. Si ce n'est pas encore le cas pour vous et que vous voulez faire de même, communiquez avec nous par téléphone au 514 343-7635 et laissez un message ou envoyez-nous un courriel à l'adresse suivante : aprum@assoc.umontreal.ca
Jean-Robert Derome
Lettre ouverte au recteur
Monsieur le recteur,
Nous avons été informés de certains propos que vous avez tenus le 7 février devant la Commission parlementaire sur les Institutions concernant le professeur Guy Rocher. Loin de nous l’idée de prendre position pour ou contre la charte, ni même d’en débattre le mérite de quelque façon.
Nous voulons défendre ici les professeurs retraités que nous estimons avoir été attaqués injustement par vos paroles à l’endroit de Guy Rocher.
Vous auriez dit :
« Vous citez Guy Rocher, un prof émérite. Ça fait un petit moment qu'il est à la retraite et ça fait plusieurs années qu'il n'a pas eu de salle de classe devant lui; c'est son opinion ».
et ajouté plus loin :
« l'internationalisation de l'Université de Montréal est plus récente que l'époque où Monsieur Rocher était là, à l'époque du rapport Parent ».
Nous aimerions vous rappeler que les professeurs retraités font partie de la communauté de l’Université de Montréal tout comme vous l’avez mentionné lors des « dialogues du recteur » du 10 décembre dernier et que leurs opinions méritent d’être traitées avec respect et considération. On peut bien sûr différer d’opinion avec eux, attaquer les positions qu’ils défendent, mais il est inapproprié et injuste à notre avis de discréditer la valeur de leurs propos à partir du simple fait qu’ils sont à la retraite.
Il convient de dire qu’au moment où ils prennent leur retraite, les enseignants ne perdent pas leur statut de professeur. L’Université leur confère alors le titre de « professeur honoraire » ou dans certains cas celui de « professeur émérite ». Ils continuent d’être des professeurs de l’Université de Montréal et dans bien des cas continuent à contribuer à l’enseignement et à la recherche et au rayonnement de notre institution pendant plusieurs années.
Guy Rocher a eu un parcours universitaire qui s’est échelonné du début des années soixante à aujourd’hui et il est un de ceux dont la réputation a le plus contribué à la reconnaissance de notre université dans le monde. Oui, il était là non seulement à l’époque du rapport Parent mais surtout durant les 50 années qui lui ont succédé.
Nous croyons Monsieur le recteur que ceux et celles qui ont travaillé toute leur vie pour cette université et contribué à son développement et à son renom méritent considération et respect et qu’il y a lieu de s’enorgueillir de leur participation aux affaires publiques, peu importe leur point de vue.
Gilles Rondeau
Professeur émérite
École de service socialArnaud Sales
Professeur émérite
Sociologie
Notices nécrologiques
Hommage posthume au Dr Jean-Paul Bossé (1931-2014)
Jean-Paul Bossé n’est plus…
Avec le décès du docteur Jean-Paul Bossé, survenu à Montréal, le 27 janvier dernier, la communauté de chirurgie plastique du Québec et du Canada vient de perdre un monument!
Le docteur Bossé a pu s’enorgueillir d’avoir formé et guidé par dizaines, sinon par centaines, les jeunes plasticiens qui ont eu leur formation à l’Université de Montréal ainsi que dans d’autres universités canadiennes ou européennes.
Docteur Bossé était membre d’une vingtaine de sociétés savantes nord-américaines et européennes; il a présidé la société internationale de chirurgie plastique de 1984 à 1988 et en est par la suite devenu le secrétaire général pour une dizaine d’années. Il a dirigé le programme de chirurgie plastique de l’Université de Montréal pendant une quinzaine d’années, présidé la société canadienne de chirurgie plastique, produit une suite innombrable de publications et de présentations comme conférencier invité à travers le monde. Mais ce qui l’a le plus distingué, c’est son ambition, son infatigabilité et son esprit visionnaire : il a été le premier canadien à faire de la microchirurgie et le premier nord-américain et le deuxième au monde à avoir transféré un orteil à la place du pouce.
Avec son départ, son épouse, ses filles et toute la société plasticienne perdent un mentor, un patron, un mari, un père, un exemple et un ami.
Richard Moufarrège,
Professeur agrégé de clinique
Département de chirurgie
Faculté de médecine
Dernière heure : Renouvellement du mandat du recteur Guy Breton
Nous apprenons au moment où nous bouclons ce numéro que le mandat du recteur Guy Breton vient d’être renouvelé pour cinq autres années à la tête de notre institution. Nous voulons le féliciter ici pour sa reconduction à cette haute fonction et comptons qu’au cours de son prochain mandat il saura accorder aux professeurs retraités toute la place et la reconnaissance qu’ils méritent à l’intérieur de l’Université de Montréal. Nos vœux de succès l’accompagnent.
Gilles Rondeau
Président de l’APRUM