LETTRE DU PRÉSIDENT
LE PRINTEMPS 2012
Si j’étais Michèle Bachmann, je dirais que notre printemps exceptionnel est le signe que les cieux et les dieux sont favorables à la cause de nos étudiante et étudiants… du moins jusqu’au 24 mars qui est ma date de tombée pour ces quelques lignes.
Si j’étais Michèle Bachmann, je dirais que notre printemps exceptionnel est le signe que les cieux et les dieux sont favorables à la cause de nos étudiante et étudiants… du moins jusqu’au 24 mars qui est ma date de tombée pour ces quelques lignes.
Peu importe votre camp, ou les arguments invoqués de part et d’autre pour ou contre le dégel des frais de scolarité, il faut rendre hommage à nos étudiants pour leur extraordinaire capacité d’organisation. Ce qui impressionne, c’est d’abord leur sens du spectacle et du crescendo. Il y a cinq semaines, ils étaient une poignée d’irréductibles sympathiques et à moitié convaincants. Hier ils étaient 200 000 dans les rues de Montréal, vraiment impressionnants et spectaculaires. Ils ont mobilisé leurs parents, les élèves des cégeps et du secondaire, ils ont étendu la manifestation à l’ensemble du Québec, ils ont gagné des appuis importants, ils ont su minimiser la présence gênante des casseurs et le silence des abstentionnistes, ils ont canalisé l’insatisfaction générale à l’égard du gouvernement Charest, ils ont utilisé quelques-unes des grosses erreurs des universités : les chantiers de construction en panne, les primes de séparation astronomiques et scandaleuses, la publicité et l’hyper concurrence pour les clientèles étudiantes… Nos étudiants ont su enrober les manifs de couleurs, de musique et de suspense; cela donne des photos superbes. Qui pourrait dire non à ces beaux jeunes rouges et jaunes, habillés en printemps, qui dansent dans les rues et nous font rêver d’un avenir meilleur? Retenons les noms des organisatrices et des organisateurs de ces manifestations du printemps 2012. Je parie qu’on les retrouvera bientôt au pouvoir, à Québec, en train de dire… au fait, quoi?… aux étudiants qui exigeront la gratuité complète et des bourses plus généreuses…
Mais permettez-moi d’être un peu naïf! J’aurais apprécié que nos étudiants se battent aussi pour leurs universités, autant que contre la hausse de leurs frais de scolarité…! J’aurais apprécié qu’ils soulignent au passage tout le chemin parcouru. J’aurais apprécié qu’ils reconnaissent que leurs universités québécoises se sont hissées dans les grandes ligues, au Canada comme sur la scène internationale, et qu’ils en sont les premiers bénéficiaires. J’étais là en 1960, pile : une poignée d’étudiants et de profs, peu ou pas d’études supérieures et de recherche, l’impérialisme des facultés professionnelles, pas de sciences sociales ni de sciences de l’éducation ni de musique, pas de réputation hors de nos murs donc pas d’étudiants étrangers, quelques étudiants adultes héroïques, moins de 10 % d’étudiantes dans la plupart des disciplines, pas de profs féminins, des bibliothèques faméliques, pas de centres sportifs, pas d’accessibilité à moins de faire partie d’une minorité qui a eu la fortune ou la chance d’avoir accès aux collèges classiques, pas de réseau de l’UQ donc rien en dehors de Montréal, Québec et Sherbrooke, budgets anorexiques, frais de scolarité exorbitants (environ 500 $ alors que mon père gagnait 2 500 $ par an…).
J’aurais apprécié. Et je le dis ici parce que je n’entends nulle part que nous avons fait du très bon travail.
Mais, après six semaines, il faudrait bien qu’on en sorte. Si l’on ne veut pas « rentrer dans le mur », ce qui ne serait bon ni pour les étudiants, ni pour le gouvernement, ni pour les universités, puis-je suggérer, au risque d’avoir l’air paternaliste, d’entrouvrir au plus tôt la porte de l’amélioration du système des prêts-bourses, ce qui me semble la seule avenue qui nous sorte de cette crise qui s’éternise et qui s’essouffle.
Jacques Boucher, le 24 mars 2012
Quatrième causerie-midi le 17 avril 2012
« BOUGER : MODE D’EMPLOI POUR PRÉSERVER
SA SANTÉ ET CONSERVER SA VITALITÉ AVEC L’ÂGE »
PAR LE PROFESSEUR DANIK LAFOND
Pour sa 4e causerie, l’APRUM a retenu un thème d’intérêt pour ses membres, soit celui de l’activité physique. « Comment » aborder avec l’âge, l’exercice physique et quelle est la « valeur » de cet exercice dans la prévention et le traitement des petits problèmes qui surgissent à mesure qu’on avance en âge. Pour nous en parler, nul autre que Danik Lafond, professeur au Département de kinésiologie et directeur de la clinique de kinésiologie de l’UdeM. Ses champs d’intérêt touchent en particulier au vieillissement : équilibre, mobilité, contrôle postural, capacité fonctionnelle, douleurs musculosqueletiques, etc.
Vous êtes cordialement invité à participer à cette 4e causerie-midi de l’APRUM qui se tiendra le mardi 17 avril au restaurant « Le Paris Beurre » 1126, rue Van Horne, Outremont (Métro Outremont). La causerie accompagne le repas qui commence à midi. Un total de 45 minutes est prévu pour l’exposé et les échanges avec la salle. Préparez vos questions.
Pour prendre part à cette activité, nous vous demandons de réserver votre place car « Le Paris Beurre » a besoin de connaître à l’avance le nombre de repas à préparer.
Pour réserver, vous pouvez :
Envoyer un courriel à : aprum@umontreal.ca
OU
Laisser un message au 514 343-7635, la boîte vocale de l’APRUM. « Je m’appelle XYZ et je serai présent à la causerie du 17 avril ». S’il vous plaît, faire votre réservation avant le jeudi midi 12 avril.
80e CONGRÈS DE L’ACFAS
Invitation aux membres de l’APRUM
Nous vous transmettons l’invitation de M. Philippe Allard, directeur des activités scientifiques de l’ACFAS. Le prochain congrès, le 80e, aura lieu au Palais des Congrès du 7 au 11 mai 2012. Voici l’adresse courriel du Congrès : http://www.acfas.ca/evenements/congres/inscription «Nous offrons aux retraités les mêmes tarifs que pour le personnel des OBNL. Tarif réduit jusqu’au 31 mars.»
Voici quelques sujets susceptibles de nous intéresser plus spécialement comme retraités
648 - Le vieillissement démographique: de nombreux enjeux à déchiffrer?
35 - Quel rôle pour les universités dans la mobilisation des connaissances???
38 - «La science que nous voulons». Un énoncé de politique scientifique issu de la société québécoise??
QUELQUES ADRESSES UTILES POUR LES RETRAITÉS
Pour garder un contact avec l’UdeM…
L’Université publie régulièrement, presque à chaque semaine, NouvellesUdeM, un condensé de FORUM, spécialisé dans les résultats de recherche des professeurs et des étudiants.
Voici l’adresse URL: http://www.nouvelles.umontreal.ca/abonnement.html
VOUS POUVEZ VOUS Y ABONNER et vous le recevrez gratuitement parmi vos courriels.
Vous savez que l’UdeM publie aussi FORUM, le journal de l’UdeM. L’abonnement n’est pas disponible pour les retraités (nous nous agitons mais…).
Par contre, vous pouvez y avoir accès à chaque semaine en cliquant sur « Journal Forum », sur la page d’accueil http://www.umontreal.ca/
La DRH et la Direction des communications nous donnent ci-dessous une liste des adresses les plus fréquemment utilisées par les retraités.
Pour aller à la page web pertinente, cliquer sur le titre du service.
Carte d'identité
Cette carte vous permet d’accéder aux bibliothèques, d’y emprunter des documents, ou en cas d’oubli, de vous choisir un nouvel UNIP.
Accès à Mon Portail UdeM et à l’Intranet universitaire
Le UNIP est la clé donnant accès à ces services.
Accès au service courriel institutionnel
La personne retraitée peut demander à conserver son adresse de courriel institutionnel et sa boîte aux lettres. Elle sera invitée à renouveler sa demande annuellement.
Maintien des droits d’inscription aux bibliothèques
Centre d’éducation physique et des sports de l’Université de Montréal (CEPSUM)
La personne retraitée bénéficie du rabais de 25 % sur le tarif d’abonnement au même titre que les employés.
Exonération des frais de scolarité
La personne retraitée qui à titre d’employée bénéficiait de cet avantage en vertu des conditions de travail qui s’appliquaient à elle, continue de bénéficier pour elle-même, pour son conjoint et ses enfants à charge de la politique d’exonération des frais de scolarité.
Une retraite active
Quelques témoignages des collègues de l'ACFAS
Retraitée recyclée
Diane Bernier, service social
Ayant délaissé la vie académique et professionnelle, je me suis tournée vers les arts. Je me suis mise à peindre, activité pour laquelle je n’avais aucun talent naturel, mais plutôt une grande conviction quant à ma capacité d’apprendre; je suis devenue une élève appliquée et créative.
À 70 ans, je me suis découvert une passion additionnelle, celle de l’écriture littéraire; cela ne me semble pas l’aboutissement naturel d’une carrière dans le « social ». En un an, j’ai écrit 32 courts textes sur divers sujets et recueilli plus de 80 commentaires. Je cultive l’art de raconter, pour faire sourire ou réfléchir.
Pour développer un blogue, j’ai dû maîtriser de nouvelles technologies.
http://motsenemergence.wordpress.com
Fidèle à mes convictions universitaires, je me suis récemment inscrite à des cours pour ouvrir mes horizons et explorer d’autres facettes de la fiction littéraire.
Apprivoiser ses angoisses
Andrée Lajoie, Faculté de droit
Au moment où j'ai tenté de prendre ma retraite en devenant professeure émérite en 2006, j'étais angoissée à l'idée ne n'avoir plus rien à faire... J'ai donc décidé de participer à certains groupes : l'Observatoire sur le vieillissement et la société, les Intellectuels pour la souveraineté, qui m'ont depuis intégrée à leur CA, de même que les Impatients, le Mouvement démocratie souveraineté et le Conseil de la souveraineté, sans parler de l'APRUM.
Je me suis donc trouvée déjà très occupée lorsque mes craintes sont devenues injustifiées, puisque des collègues ont alors demandé pour moi la Médaille d'or du CRSH - dont j'ignorais même l'existence - et l'ont obtenue, ce qui impliquait une subvention de $100 000 non affectée. Je l'ai utilisée pour engager les assistants nécessaires à la production de mes trois derniers livres : Vive la recherche libre et Le rôle des femmes et des ainées dans la gouvernance autochtone, qui sont déjà publiés, et une biographie politique de Ghislain Picard, que je viens de terminer, en recommençant à m'inquiéter pour mon avenir...
Encore une fois mes craintes étaient vaines : l’éditeur chez qui j'ai déposé ce livre, mon vingt et unième, dont quatre publiés en France, m'a demandé de le réécrire entièrement, car selon lui les phrases sont trop longues et contiennent trop de subordonnées par « sentence » (sic), cela dans une phrase qui occupe onze lignes dans le texte de sa lettre et comprend cinq subordonnées... J'en ai donc encore pour quelques mois...
Comment sortir de la zone de confort?
Jacques Boucher, président de l'APRUM
Je ne peux rien refuser à Jacques St-Pierre. Dès ma retraite, en 1997, il me demande de devenir v.p. de l’APRUM; mieux qu’une montre en or… J’y suis depuis quinze ans! À la demande de Robert Lacroix, j’ai aussi présidé le c.a. du CEPSUM chargé d’en faire un centre autonome de gestion. Presque trois ans. Deux autres années pour l’organisation des fêtes du 125e. Pas de rupture, la zone de confort.
Mais il n’y a pas que l’UdeM et il peut être stimulant d’avoir des fréquentations « dérangeantes ».
Je n’avais jamais fait de politique; j’y suis, dans Projet Montréal, le parti de Richard Bergeron et des fous de la ville. J’ai été leur Agent officiel en 2009, j’ai aussi travaillé à leurs problèmes de gouvernance et d’éthique; quand on est passionné et qu’on manque d’expérience cela peut faire des flammèches. Apprendre à ne pas mettre le feu partout, si on veut avoir des chances de gagner les prochaines élections. Ils-elles ont trente ans; drôle de se sentir devenir sage!
Un peu par hasard, je me suis retrouvé dans un comité d’éthique d’Éducalcool avec Claude Béland; les trois pour un à la porte des cégeps, la publicité sexiste, la bière en dessous du prix coûtant, les rabais de la SAQ (un rhum gratuit avec cinq bouteilles de vin), l’alcool gratuit pour « les filles » en fin de semaine dans les bars du 450. Des beaux problèmes!
L’éthique menant à tout, un groupe de jeunes me demande de les aider à « régler » les problèmes de corruption municipale. D’autres fous de la ville… Si personne ne prend la corruption au sérieux… Pourquoi ne pas y aller? Je vous parlerai de musique une autre fois.
Messages du trésorier
Les reçus pour la cotisation
Plusieurs membres nous ont informés que leur reçu pour paiement de cotisation n'était pas utilisé. Comme nous l'avons fait depuis quelque temps, nous continuerons à vous informer du paiement ou du non paiement de votre cotisation. Cependant, par mesure d'économie de temps, de timbres et de papier, dorénavant nous émettrons un reçu pour paiement de cotisation sur demande seulement. Si tel est votre désir, vous pouvez en faire la demande, soit par téléphone en laissant un message au 514 343-7635 soit en envoyant un courriel à :
jean-robert@deromelyons.ca
avec copie à
aprum@umontreal.ca
Si vous avez déjà fait cette demande, vous n'avez pas à la faire de nouveau.
Le Club informatique
Tous sont invités au Club informatique, en particulier les néophytes. La prochaine rencontre aura lieu le 17 avril au pavillon Roger-Gaudry salle V-221. Cette salle est située près du Pavillon Claire-McNicoll (le Z). Vous pouvez, si vous le désirez, obtenir plus d'information par téléphone au 514-731-4876 ou par courriel à l'adresse suivante jean-robert@deromelyons.ca.
Les envois par courrier électronique
Plusieurs collègues reçoivent maintenant la documentation de l'APRUM par courrier électronique. Si ce n'est pas encore le cas pour vous et que vous voulez vous joindre à eux, communiquez avec nous par téléphone au 514 343-7635 et laissez un message ou envoyez-nous un courriel à l'adresse suivante jean-robert@deromelyons.ca avec copie à
aprum@umontreal.ca
Vos coordonnées (adresse, téléphone, adresse courriel…) changent? Dites-le-nous.
Vous pouvez nous joindre par courriel à aprum@umontreal.ca
Ou en laissant un message au 514 343-7635
Adresse postale :
APRUM
Université de Montréal
C.P. 6128, succ. centre-ville
Montréal (Québec) H3C 3J7