514-343-7635
Spécialiste de la spectroscopie nucléaire, ce physicien hors pair a travaillé pendant 44 ans à l'UdeM. Ses nombreuses activités de recherche et de communication ainsi que ses publications lui ont permis de se démarquer de ses collègues. Ses contributions, aussi bien à la formation d'étudiants qu'à la recherche, lui valent une reconnaissance exceptionnelle.
À 23 ans, Paul Taras accepte un poste au Laboratoire de physique nucléaire de l'Université de Montréal, le plus réputé dans ce domaine au Canada. Seulement cinq ans après avoir été embauché comme professeur adjoint, il reçoit l'agrégation. Durant ces cinq années, il a acquis une expertise des mesures de corrélation angulaire et de polarisation linéaire des rayons gammas émis par des noyaux excités et de leur spectroscopie nucléaire.
Il crée, en 1973, un logiciel permettant d'interpréter les données spectroscopiques à la lumière d'un modèle nucléaire collectif. Ses travaux portent également sur les molécules nucléaires et feront l'objet de plusieurs publications dans les revues les plus renommées. En 1983, afin d'étudier des noyaux de plus en plus lourds, Paul Taras forme une équipe en vue de concevoir un spectromètre à haute résolution: le spectromètre 8øp sera considéré pendant une dizaine d'années comme le meilleur au monde.
En 1989, il réoriente ses activités vers la physique des particules en se joignant au groupe de recherche Collaboration Hélios, puis à Opal et à Superconducting Super Collider et finalement à l'expérience BaBar en Californie dans le même domaine.