514-343-7635
Tant à la Faculté de médecine vétérinaire qu'au sein de l'administration de l'Université,
la carrière du professeur Réal Lallier est marquée au sceau de l'excellence.
La carrière de Réal Lallier au sein de la Faculté de médecine vétérinaire (FMV), ainsi qu'à des postes de haute responsabilité au sein de l'Université de Montréal, est marquée du sceau de l'excellence, de l'innovation et du leadership. Spécialiste des maladies bactériennes du poisson, il a joué un rôle de premier plan dans le développement de la recherche à la Faculté en plus de s'y distinguer comme pédagogue, auteur de brevets, et pionnier dans l'utilisation de l'informatique. En tant que vice-doyen à la recherche à la Faculté , comme dans ses fonctions au vice-rectorat à la recherche, il a contribué de façon exceptionnelle au rayonnement de l'Université de Montréal.
Après avoir complété un baccalauréat en sciences biologiques et une maîtrise en biologie cellulaire, Réal Lallier obtient un doctorat en microbiologie de l'Université de Sherbrooke en 1974. Il entre à l'Université de Montréal la même année à titre d'attaché de recherche. Il sera nommé professeur adjoint en 1976, puis professeur agrégé en 1980.
Proche collaborateur du professeur Serge Larivière à son arrivée à la Faculté, Réal Lallier développera par la suite son propre programme de recherche sur le poisson. En 1984, il s'associe au Groupe de recherche sur les maladies infectieuses du porc (GREMIP) et en devient l'un des piliers; le savoir-faire développé au GREMIP est aujourd'hui reconnu mondialement. En 1989, il accepte le poste de vice-doyen à la recherche à la FMV. À la fin de son deuxième mandat, il endosse des fonctions administratives, cette fois sur le campus principal de l'Université de Montréal. Il maintiendra ses activités de recherche en parallèle.
Au cours des années 1980, le professeur Lallier introduit l'informatique dans l'enseignement de la FMV. Un logiciel en hypermicrobiologie développé sous sa supervision obtiendra d'ailleurs en 1989 le prix Apple Canada du consortium Apple-Universités. Il mettra en outre au point un logiciel prototype permettant la simulation de laboratoires de microbiologie. Il sera le premier professeur de la FMV à se voir octroyer une subvention du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRNSG). Avec son équipe, il sera aussi le premier à bénéficier du soutien du Fonds pour la formation des chercheurs et l'aide à la recherche ( FCAR ). Après avoir contribué de près à la création de la Société de recherche et de développement en aquaculture continentale (SORDAC), il fonde, au début des années 2000, le Réseau de recherche en aquaculture (RAQ), dont il sera le directeur pendant cinq ans. À son départ, le RAQ comptera plus de trente chercheurs.
C'est aux cycles supérieurs que le professeur Lallier s'est le plus illustré à titre d'enseignant. Dynamique, doué d'un formidable entregent, il a recruté de nombreux étudiants, tant à la maîtrise qu'au doctorat.