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Neuvième recteur de l'Université de Montréal, Robert Lacroix a contribué, entre 1998 et 2005, à hisser l'Université au deuxième rang des établissements d'enseignement supérieur canadiens. Sous sa gouverne, les revenus de recherche ont plus que doublé et le campus s'est enrichi de plusieurs nouveaux immeubles, dont le pavillon Joseph-A. Bombardier consacré à la recherche en nanotechnologie. On retiendra le rôle déterminant qu'il a joué dans la conception de grandes initiatives de recherche, comme l'Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC). Il a également été le maître d'œuvre de la campagne de financement Un monde de projets , qui a permis de recueillir 218 millions M$ dollars, du jamais vu pour une université francophone au Québec. Les dons ont servi à soutenir la création d'une cinquantaine de chaires philanthropiques et de plusieurs fonds de bourses d'études, en plus de rendre possible la construction du nouveau domicile de la Faculté de pharmacie, le pavillon Jean-Coutu.
Entré au Département de sciences économiques en 1970, Robert Lacroix a occupé diverses fonctions administratives, dont celles de directeur de son département, de directeur du Centre de recherche et développement en économique (CRDE) et de doyen de la Faculté des arts et des sciences. Ardent promoteur du transfert des connaissances, il a fondé, en 1994, le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO), un centre de liaison et de transfert qui promeut les partenariats scientifiques avec les secteurs privé et public.
L'engagement de Robert Lacroix ne s'est pas limité à l'Université de Montréal. Président de l'Association des universités et des collèges du Canada, puis président de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec, il a exercé un ascendant considérable sur la vie universitaire québécoise et canadienne. Il est considéré comme l'instigateur du programme des Chaires de recherche du Canada.
Membre de l'Ordre du Canada, de la Société royale du Canada et de l'Académie des grands Montréalais, Robert Lacroix a été fait officier de l'Ordre national du Québec en 2001. Entre autres distinctions, il a reçu le prestigieux prix Armand-Frappier pour sa contribution au développement scientifique du Québec. L'Université McGill, l'Université Lyon 2 et l'Université de Colombie-Britannique lui ont décerné un doctorat honoris causa.